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Entre Trou d’eau douce et Flacq

On se réveille encore en regardant la mer.. On s’habitue vite à une si belle vue. Après notre petit déjeuner (sans pancakes aujourd’hui), on retrouve sous les filaos nos deux compères et leur pickup chargé de beaux jouets. On joue d’abord avec des cerfs-volants, puis on montera un vrai kite avec laquelle on apprend à se servir du D-power, puis à faire de la nage tractée. A la vision d’une planche qui dérive, Julien m’autorise à aller la chercher en nage tractée. Mais une fois la bas, je m’aperçois que je n’ai aucune idée de comment faire un waterstart.. Julien viendra finalement me montrer comment rentrer en nage tractée avec une planche.
Camping

Repas de poisson à l’hôtel, et cette fois, on se dirige vers le nord. J’ai le crane tout rouge après la séance de nage tractée du matin, et je me protège comme je peux du soleil. On passe devant les hôtels, et on voit les mêmes touristes qu’à Trou aux Biches en train de rougir au soleil, armés d’une petite bouteille d’eau et d’un gros livre. On marchera longtemps, entre ces hôtels et les parkings où les Mauriciens viennent planter leur tente pour le weekend. On se demande si ces parkings ne seront pas remplacés par des hôtels un jour. On rejoint la route pour trouver un distributeur, en passant comme des voyous à travers un gros hôtel. On demandera notre chemin à un policier rasta, et on rattrapera le guichetier qui s’en allait, une demi-heure avant la fermeture.. Mais c’est samedi, hein !

Au retour, on retraversera l’hôtel par la grande porte pour débarquer sur la plage. Des gardes n’osent pas nous demander si on est de l’hôtel, et on passe comme si de rien n’était. Puis on rentre chez nous, par le chemin de l’aller. On rencontrera une famille de Mauricien qui se présenterons à nous et nous poseront plein de questions sur la France, si nous sommes mariés, des enfants, etc.. Conversation sympathique entre deux familles qui ne se seraient peut-etre jamais rencontrés. On croisera de drôle de petits camions à glace avec une petite musique et des décorations amusantes.

La journée s’achève comme la veille, autour d’un cocktail, puis d’un diner indien avec un spectacle. On est fatigués et on ne veille pas très tard.

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Trou d’eau douce

On regarde le lever de soleil par la fenêtre. On a vraiment une vue fantastique. Ce matin, on petit-déjeune sur la terrasse, avec des fruits exotiques, pancakes, et même un expresso. Un petit déjeuner de rêve pour moi ! Puis, à 9h15, on appelle le club de kitesurf en leur demandant si on peut débuter ce matin. La dame a l’air un peu surprise que l’on débarque comme ca sans avoir rien réservé, et en plus, on a beaucoup de chance, car après des semaines de calme plat, il semble qu’il y ait de nouveau un petit filet d’air, et deux places de libres. Le rendez-vous est donné sur la plage dans 45 minutes.

Sur la plage, on fait la connaissance de Maude et Julien, deux français venus créer leur école de kite sur l’île. On discute, on nous explique le kite, les recommandations, les dangers.. Puis, on se fait la main sur des « trainers kite », des tout petits kite d’environ un mètre carré. On manipule ca avec des poignées, puis avec une barre. Je m’amuse à faire des looping, et Julien vient me dire qu’en kite, c’est parfaitement inutile. Bon, j’arrête alors de faire le malin et je m’applique à rester au bord de la fenêtre. Séverine a un peu plus de mal, elle n’a pas mon expérience des cerfs-volants et Julien lui donne plein de conseils. Elle me rattrapera lorsqu’il faudra tourner sur soit-même : Elle y arrivera du premier coup alors que j’ai passé près d’une heure à cracher mon cerf-volant dans les algues ! Un peut de Body drag, et le cours est déjà fini.
nous

On mange un morceau à l’hôtel, et on part vers le sud, direction trou d’eau douce, la ville. Passages par des plages tranquilles sous un soleil de plomb. Des familles campent sous les filaos, entre de jolies villas, des temples hindous ou de vieilles cases envahis de bougainvilliers. On s’arrêtera déguster un coco et une pastèque, à coté des touristes qui s’entassent sur des vedettes rapides pour aller visiter l’île aux cerfs. On se perd dans les ruelles, à la rencontre des Mauriciens. On croisera un pécheur qui aura du mal à remonter la côte en poussant une mobylette plein gaz chargée d’un gros poisson. Des peintures représentant les équipes de football de la dernière coupe du monde sur des facades ou des toits. On tombe sur un bassin plein de nénufars qui aurait donné son nom à la ville, puis devant la maison du « Kite Paradise », le club de Maude et Julien. On prend un bus pour rentrer, mais celui-ci s’arrêtera en chemin à une plage. Il ne va pas jusqu’aux hôtels. Ca ne sert à rien puisque les touristes ne vont pas en ville, ou alors, en taxi. On marchera donc les derniers kilomètres avec le soleil couchant. Les derniers kites rentrent aussi.

Bien fatigués par notre journée de kite et de marche, on se repose devant un cocktail, puis le repas, et on s’endormira, à coté des vagues.

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Mascareignes Maurice Rodrigues

Retour à Maurice

Dernier réveil à Rodrigues. On profitera de la matinée pour revoir le chemin parcouru la veille, mais sous le soleil cette fois. On ne sait pas si on est arrivé à la anse Bouteille ou au trou d’Argent, mais on se pose dans une petite crique tranquille pour se baigner dans les vagues et ramasser des petites porcelaines. La vie est douce à Rodrigues.

Le départ vers l’aéroport est dur. J’avais lu quelque part sur Internet que quand on était à Rodrigues, on avait envie de manger son billet de retour. C’est vrai, Rodrigues mérite des semaines, des mois, voir peut-être beaucoup plus. Un paradis.

Atterrissage à Maurice, la civilisation reprend le dessus. On est un peu perdus, la tête encore dans les nuages. Le taxi est là et on remontera la côte Est en passant par de nombreux petits villages de pécheurs et de maraichers. On arrive à la « Palmeraie », une sorte de forteresse marocaine qui contraste beaucoup avec nos derniers logements. Une politesse commerciale plein de Madame et de Monsieur, une sorte de servitude qu’on a du mal à supporter quand on revient d’un paradis tout simple. On découvre notre chambre, au dessus de la mer. Elle est à la pointe du bâtiment, et a une vue imprenable sur le lagon, de tous les cotés. Surement la plus belle vue de tous les hôtels de la cote.
La Palmeraie

Le gouter est offert pendant encore 5 minutes. On se dirige vite vers le thé et les gâteaux afin de faire le plein après le déjeuner plus que léger de l’avion. Dans un décors somptueux, on se laisse aller à quelques longueurs dans la piscine à débordement, puis on profitera de l’Happy Hour du cocktail, on se détend avant de descendre diner. Ce soir, un buffet où les serveurs nous prennent la bouteille des mains quand on tente de se servir seuls.. Un changement radical de décors !

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Trou aux biches

Ce matin, « profonde ». On rencontre Nina et Paco et on discutera pendant tout le trajet.. Difficile de nous faire un briefing ! Mais, il faut comprendre, la femme de Paco est Paloise, lui est confiseur, donc on discutera des « Coucougnettes de Miot » ! Lui s’est installé à Maurice, et il a du mal à trouver un travail de confiseur, donc il plonge. Ce matin, ce sera « La chapèle et Thuna Wall », un joli tombant, mais sans les platax qu’on nous avait fait espérer. Mais on croisera un petit requin gris, et on appréciera quand même l’ambiance de cette profonde.

On repasse au club gouter le thé et les gâteaux, puis on enchaine sur le Stella Maru, une jolie épave facilement explorable. On surprend des « Gros yeux », des poissons lions, et d’autres habitants de cette épave. On a froid, encore, et on décide de remonter avant de finir la bouteille. Les « two tanks dive », c’est fatiguant et ca ne réchauffe pas des masses !

On retourne manger dans notre Marmitte Mauricienne, comme des habitués, puis on va à la plage. Il est déjà tard, et on décide d’aller explorer le sud. On passera par quelques ruelles en cherchant un hypothétique restaurant, indiqué quelques rues avant, ce qui nous permettra de voir de vrais Mauriciens, avec des enfants qui jouent dans les ruelles. On retourne sur la plage voir le coucher du soleil, et on croise quelques pécheurs qui attrapent des poissons dans les vagues.

Il fait nuit, on a un peu froid et on aimerait bien trouver un resto pour ce soir. On rejoint donc la route en traversant un hôtel, et on marchera un peu en faisant attention aux camions. Un restaurant Seychellois nous attire l’oeil avec son logo en forme de fesses : Le « Coco de mer ». On tenterait bien la « chauve souris », mais ce n’est pas la saison. On prendra donc du « pwason » créole, et en dessert, une « daube de patate ». Etrange, mais très bon avec sa boule de glace vanille.

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Ca y est, on plonge !

Debout ! On a rendez-vous au club. On se perd un peu dans les ruelles en trainant notre matériel de plongée, mais on a pris le rythme Mauricien, on a le temps. On s’équipe en shorty, et on part à pied vers la plage. Tout le monde est sur la bateau ? Direction « Emily et Water Lily », deux épaves coulées il y a une vingtaine d’années sur un fond de 20-25m. Un beau spectacle, avec une multitude de rascasses volantes (poissons lions), des murènes cachées dans des pneus, un razor fish, mais surtout un discret petit poisson fantôme que l’on confondrait presque avec une algue emportée par le courant. On ressort frigorifiés.. L’eau n’est qu’à 24 degrés ! On repasse au club changer de blocs, un thé à la vanille, et on repart sur un jardin de corail aux multiples habitants. Le guide attire les demoiselles en faisant des petites bulles, mais il oublie qu’on est en circuit ouvert et que du coup, elles vont venir nous embêter aussi. Pour cette plongée, on avait pris des combis au club, mais elles étaient un peu grandes, donc on a eu pas mal froid aussi. Mais on se réchauffera en discutant avec Irène autour de livres de poissons et d’un thé chaud. Puis, on plonge dans la « Marmite Mauricienne », le petit restaurant d’à coté.

Repas un peu léger, mais j’ai eu le droit de piquer un peu de riz à Séverine.. Sauvé ! On décide d’aller à la plage pour prendre notre dessert. Après avoir trouvé un petit coin tranquille de sable sous un cocôtier, on appelle la vieille dame qui nous découpe deux zananas glace. Elle a des kilos de cocos et zananas sur la tête qu’elle laisse tomber en se mettant à genoux, sort une machette et nous découpe deux zananas frais. On est tous contents avec nos drôles de glaces, et le temps passe doucement.

On repasse par l’appartement, et on retourne à la Marmitte Mauricienne, déjà bien pleine. Ce soir, c’est soirée Sega ! On nous monte une petite table aux premières loges du spectacle. Le menu est imposé, ca sera bien bon. On sera bercés par le Sega jusqu’au bout de la nuit.. Mais vite, on doit rentrer, on se lève tôt demain !

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Débarquement à Trou aux biches

Ce matin, on se dépêche. Tellement, que l’on oublie de faire le plein avant de ramener l’automobile, ce qui nous a valu une course folle dans les rues de la zone industrielle. Mais finalement, on trouvera une station, on rendra la voiture, et on aura même le temps de prendre un très rapide petit déjeuner pendant l’embarquement !

Après une heure trente de vol, on découvre une île toute plate entourée d’un petit lagon. Des étendues de cannes à sucre, c’est la saison des récoltes ! On essaye de passer la douane, et grâce à « Maman Irène », on a les coordonnées de la pension. « Villa Asfa ». Sisi, c’est une vraie pension, non, on ne va pas dans un gros hôtel luxueux du nord. Cela semble surprenant aux douaniers, mais on arrive à passer quand même. A noter que le service vétérinaire m’a regardé d’un air bizarre avec mes tampons de Namibie, alors que Séverine avec son Angola n’a pas eu de remarque.. On retrouve notre chauffeur, et on traverse toute l’île en diagonale. Le chauffeur passe prendre sa femme dans l’enchevêtrement de rues des petits villages de Curepipe. Beaucoup de maisons simples, faites avec un peu de récup. J’ai l’impression que tout est un peu sale, surtout lorsque l’on s’approche de Port Louis, dans les embouteillages. On continue, et on tourne souvent pour atteindre Trou aux Biches. Je me dis qu’on a bien fait de ne pas louer une auto, on ne serait peut-être pas arrivé avant la nuit !

Débarquement au club de plongée. Irène n’est pas là, mais on nous accueille tout de même avec un excellent thé vanille. On prend un peu contact avec notre nouveau lieu de vacances, et on nous présente la propriétaire de notre logement, une vieille dame d’origine hindoue, comme beaucoup d’habitants de l’île. Irène arrive. On rencontre une jeune femme énergique avec le gros ventre d’une future maman, qui ne ressemble pas du tout à l’idée que nous nous en faisions quand Cédric nous en a parlé ! Cela dit, notre « maman Irène » fait quand même de très bons gâteaux.. Après les présentations, direction la fameuse villa Asfa. On entasse tous les bagages dans la vieille voiture du propriétaire, et on passe à coté de nombreux terrains en construction, pour atteindre, trois rues plus loin une maison sur 3 étages. Tout le rez-de-chaussée sera pour nous, et les propriétaires seront en haut en cas de besoin. Nous avons trois chambres, une cuisine, et même une machine à laver (très utile après une semaine de voyage), tout cela dans une sorte de décors mélangeant l’inde et l’occident.

Notre mission de l’après midi, trouver à manger. Les propriétaires nous ont déposé des sortes de pains brillants et des petits sacs de lait caillé aromatisés. Il est midi, et on se dit que l’on préfèrerait un vrai repas. On se rend donc chez « Popo », la superette du coin. Quelques courses, et on craque pour un excellent poulet roti, de la salade, du pain, un zananas.. que l’on dégustera de suite sur la plage ! Un petit idylle de pouvoir manger sur une jolie plage, de s’arrêter pour nager un peu, et revenir sur le sable chaud. Deux robinsons ? Pourquoi pas. Nous irons donc à la découverte de notre îles, et on décida de partir plein nord en suivant la plage. Direction « Mont Choisy ». On croisera les vrais touristes, entassés sur des transats sous des parasols numérotés, en train de remplir les grilles de sudoku ou de lire le dernier roman à la mode. Des locaux courent partout pour vendre des sessions de ski nautique ou de parachute.

Quand la plage devient plus calme, on remarque de petits tas de cendre, des offrandes, puis des statues. Des lieux de culte Boudhistes, dont certains ne sont réduits qu’à une brique avec des restes d’encens de la veille. Dans l’eau, des morceaux de tissus. On poussera notre petite promenade jusqu’à la pointe des Canonniers, où on trouve un nième hôtel en travaux. Toute l’île est en construction. Je suis sûr qu’on ne reconnaitra rien dans quelques années, quand tous les complexes touristiques auront fini de pousser. Des hôtels de luxe, et des pensions improvisés dans les terres. Un soleil couchant, puis nous irons manger au « Dragon de la mer » où nous serons presque seuls. Notre première nuit à Maurice, en ayant l’impression d’avoir marché toute la journée.