Pour bien débuter l’année, on se lance dans un nouveau défi : la tartiflette et le Mont d’Or au barbecue..
Bon, on avoue avoir eu du mal à faire cuire les pommes de terre, mais par contre, pour le reste, c’était parfait !
Quand on aime, on ne s’arrête pas de faire chauffer le petit chaudron noir. Le plus dur, c’est de le faire chauffer le matin avec le givre, ou sous la pluie..
Pendant les vacances, on a essayé le chapon farci, la poularde, des brochettes de kefta, des hotdogs, des poissons en filet ou entier, Un régal !
Même en novembre, on peut quand même continuer à chauffer la braise !
Après quelques mois de bbq Weber, on peut dire que :
Ce midi, faux-filet au mélange d’épices
Côté barbecue, entrainement pour de plus longues aventures : après les saucisses comme d’hab’, on s’est lancés dans la boulange ! Il faudra encore un peu de mise au point côté cuisson (d’aucun disent : il a ce gout typique des pommes de terres cuites sous la centre, entre peau calcinée et morceaux d’alu collés…) mais pour une première fois ce n’était pas mal !
Côté mer, que font les bateaux chinois si près de la côte par un beau dimanche… ils remontent leurs filets ! La concurrence est rude pour les piroguiers.
Le saka sala c’est une préparation a base de feuille de manioc pilées, cuites avec de l’huile et du poisson. Il n’y a pas de recette, chacun fait avec les ingrédients qu’il a sous la main.
Véronique avait apporté des noix de palme, un petit piment, 4 petits bars et de la pâte d’arachide.
Séparer les feuilles de manioc des branches. Garder un peu de tige (ca donne le sucré). Bien laver les feuilles de manioc à l’eau très chaude pour les débarrasser du sable.
Laver les noix de palme puis les recouvrir d’eau dans une casserole. Faire cuire environ 40min après ébullition pour les ramollir.
Pendant ce temps, piler les feuilles. il nous a fallu environ 40 min pour piler les 2 tas et tout le monde s’y est mis !
Quand c’est cuit (quand il n’y a plus d’eau et que le sala n’est plus dur) ajouter la mouame et le piment. Il faudra veiller à ne pas le percer ni le perdre dans le mélange !
Il faut poursuivre la cuisson pour évaporer l’eau… qui revient a chaque ajout d’ingrédient
Puis ajouter le poisson, puis l’ail pilé. On peut aussi ajouter des crevettes décortiquées.
Quand c’est prêt, ajouter la pâte d’arachide et poursuivre la cuisson 15 min environ pour la dissoudre en veillant à ce que ca ne prenne pas au fond.
En tout le sala a cuit environ 2h30.Une autre solution est de piler et cuire un jour, puis de mélanger à la mouame et au poisson le lendemain.
Marinade improvisée, comme le BBQ sur les bouteilles de savanna : un fruit de la passion, sauce soja, gingembre et espelette, un peu d’huile et de sucre ou miel, sur du filet mignon c’est pas mal du tout. Et oui, on peut faire cuire du riz ou des pâtes au feu de bois !
Le Yawal, (Alectis Alexandrinus), appelé aussi Mboulou vanga, est une sorte de carangue tout fine qui se cuisine plutôt au four ou au bouillon. C’est excellent !
Une des deux boissons locales (hors bières).. Le jus de bissap, fait à partir de fleurs séchées d’Hibiscus sabdariffa en provenance du Sénégal et pays voisins.
Un grand sac de bissap, un demi kilo de sucre de Nkayi, de l’arome de vanille.. on chauffe.. et direction le frigo ! A consommer dans la semaine.. ou à mettre dans de petits sacs au congélateur.