Ebook par ici, salon du livre par là bas… le temps n’est plus à l’expédition mais à la rédaction ? Qu’inmporte, encore un camping ce week-end, quelques images de ces 3 ans pour faire écho à cette belle affiche, et les vers de Victor Ségalen, dans Stèles :
Conseils au bon voyageur Ville au bout de la route et route prolongeant la ville : ne choisis donc pas l’une ou l’autre, mais l’une et l’autre bien alternées. Montagne encerclant ton regard le rabat et le contient que la : plaine ronde libère. Aime à sauter roches et marches ; mais caresse les dalles où le pied pose bien à plat. Repose-toi du son dans le silence, et, du silence, daigne revenir au son. Seul si tu peux, si tu sais être seul, déverse-toi parfois jusqu’à la foule. Garde bien d’élire un asile. Ne crois pas à la vertu d’une vertu durable : romps-la de quelque forte épice qui brûle et morde et donne un goût même à la fadeur. Ainsi, sans arrêt ni faux pas, sans licol et sans étable, sans mérites ni peines, tu parviendras, non point, ami, au marais des joies immortelles, Mais aux remous pleins d’ivresses du grand fleuve Diversité.
Après trois ans de relevés, voici la première carte numérique du Congo, pour vos GPS Garmin !
Qu’est-ce que cette carte ?
C’est une carte numérique, principalement basée sur la région du Kouilou, mais qui contient des milliers de kilomètres de pistes dans le Niari, la Bouenza, la Lékoumou et le Pool. Petit à petit, elle s’étend sur Brazzaville et plus au nord !
Le fond de la carte est dérivée des données altimètriques SRTM de la NASA. Quelques rues de Brazzaville sont issues de photos aériennes et d’OpenStreetmap.
Il y a actuellement : – 12 000 km de pistes relevées avec des GPS et 7 000 km avec de vieilles cartes approximatives. – 17 000 km de rivières, dont 1 500 relevées au GPS – 1 300 villages et 1 500 points d’intérêts
Toutes ces pistes ont été relevées par de nombreux contibuteurs, dont le BRGM.
Télécharger
Cette carte est gratuite, afin de permettre à tout le monde de découvrir le Congo en toute sécurité. Vous pouvez la télécharger au formats suivants : – Basecamp : Avec courbes de niveau (54 Mo), ou sans (4 Mo). – Garmin : Avec courbes de niveau (54 Mo), ou sans (4Mo).
Sous Mac, pour basecamp, il suffit de double-cliquer sur le fichier « gmapi ». La carte s’installera automatiquement.
Sur GPS Garmin, avec un lecteur de carte mémoire, copier fichier gmapsupp.img dans un répertoire « Garmin », créé à la racine la carte mémoire du GPS.
Sur GPS Garmin, sans lecteur de carte :
Brancher le GPS au port USB
Menu 2 fois
Aller dans « Reglage »
Aller dans « Interface »
Selectionner « Memoire de masse USB »
Creer un répertoire « Garmin » s’il n’existe pas sur le disque qui vient d’apparaitre
Copier fichier gmapsupp.img dans ce répertoire
Démonter le disque
Sur certains anciens GPS, si vous rencontrez des comportements bizarres, il faut supprimer tous les répertoires commençant par un point.
Sur un téléphone android, installez OruxMaps et copier le fichier gmapsupp.img dans le répertoire mapfiles/Garmin.
Sur iPhone, il y a des solutions plus compliquées en modifiant les applications « Garmin ». Google vous expliquera mieux que moi la procédure.
Comment cette carte a t’elle été construite ?
Pour les curieux, voici comment ca marche..
Tout d’abord, il faut récupérer des données issus d’enregistrements GPS. Elles sont traitées, nettoyées et corrélées avec les tracés plus anciens (en gris sur la Fig 1) : plus il y a d’enregistrements pour une même route, plus la carte sera précise. Ces cinq dernières années, plusieurs centaines de milliers de kilomètres ont été enregistrés par des dizaines d’explorateurs.
Puis, des informations sont rajoutées sur la piste en question : par exemple, une piste secondaire, goudronnée, en mauvais état, qui se nomme « Rue .. ». De même, on peut enregistrer les noms de village, les restaurants, stations essence, antennes, etc.. Pour cette étape, c’est le logiciel JOSM qui est utilisé (Fig 1).
La carte Garmin est ensuite construite à partir des différentes couches à l’aide d’une version modifiée de mkgmap.
Enfin, avec Gmapibuilder, on reconstruit les fichiers finaux pour basecamp.
Après, ces données vont dans une base de données pgsql, et Tilemill permet d’en faire le rendu (une route primaire est rouge si on a un niveau de zoom <12, blanche au dessus, etc..). C’est ce logiciel qui est utilisé pour extraire les cartes du livre.
Simple non ?
Le plus long a été de paramétrer et enchainer tous ces logiciels, puis de créer les routes principales à partir des premiers tracés : des milliers d’heures de travail !
Détour par la lagune de Pointe Noire pour observer quelques animaux typiques de la mangrove : le périophtalme, les crabe violoniste et les oiseaux.
Malheureusement, le site est bien détérioré. Il n’y a plus trace des panneaux qu’avait posé rénatura en 2012. Le restaurant du Mazra club qui servait de point d’entrée à un parcours sur pilotis a brulé il y a plus d’un an et les détritus s’amoncellent, mêlés à des boues huileuses.
Bien déçus, nous avons tout de même traversé jusqu’à la plage. Juste à la sortie de Pointe Noire, c’est le quartier des pêcheurs. En ce jour ou de grosses vagues renforcent la marée haute, certains pêchent au bord avec un grand filet, d’autres découpent les prises du jour, essentiellement des requins. Soudain une vague plus grosse que les autres emporte tout le tas de squales, dans notre direction ! Repli.
A la gare, CFCO a installé des panneaux solaires; du coup, on y recharge les portables pour 150 CFA. Côté panneaux solaires, on a aussi vu plusieurs forages du programme Eau pour Tous, tout neufs. la puissance solaire sera t’elle suffisante pour pomper lors de la saison sèche ? C’est la question que se posent les villageois.
Une balade , dans les champs défrichés à flanc de colline. On est a 20km environ du Mayombe et les sentiers sont pentus, voire glissants avec les dernières pluies… ca remplacera le raid Mayo annulé cette année ! Attention aux processions de fourmis magnan qui n’aiment pas être interrompues par les bipèdes ! Bouquet de feuilles de taro Jardin de notre hôte et guide, Grégoire : Fleur de coton… et un assortiment de petits arbustes qui sont toute une pharmacie naturelle ! Il instruit ses petits fils, qui tranmettent !
Invitation à la parcelle de Michel pour… admirer la dernière portée et préparer le prochain barbecue !
Son fils, boucher maitrise la technique pour préparer et découper l’animal avec un minimum d’ustensiles : de l’eau bouillante, quelques lames de rasoir et une machette.
Ici on ne mange pas les cuisse de grenouilles mais les crapauds en bouillon !
Dans les ruelles de Tchimbamba, on n’est pas à l’abri d’un bon ensablement !
Plat sénégalais de poisson et riz aux légumes, parfumé par le yet, un molusque séché vendu comme épice. Dans un resto de Brazza une drôle de version « nouvelle cuisine », avec de la semoule !!? On est revenu cette semaine à la classique, de chez Gaspard !