Les enfants sont occupés à fabriquer de l’huile de palme. Maman Chantal nous a montré comment préparer le saka-saka (feuilles de manioc pilées, cuites avec des épices), et envelopper le kwanga (polenta de manioc). Par contre, elle a gardé secrète la recette pour accommoder le morceau boa que nous avions amené de Pointe Noire et qui bizarrement après un long périple retournait probablement dans la région ou il avait été capturé.
Catégorie : Congo
Flores et ailes du Mayombe
Kakamoeka – ambiance de l’or
On ne souhaite bonne arrivée qu’aux femmes ici ?
Une drôle d’auberge dans le village, où l’arrivée de mundele en famille ne passe pas inaperçue. Il faut dire qu’ici l’ambiance est plutôt celle de la fièvre de l’or dans la forêt tropicale. A l’activité semi-artisanale des orpailleurs s’est ajoutée l’ouverture récente d’un chantier tout proche du village, suite à un accord avec la société Congo-Gold fin 2011 (cf article). Pour les aventuriers, voici une description du job !
Autant dire que la bande de touristes que nous étions constituait une attraction… et qu’il a fallu faire son trou ! Défendre son eau, dénicher un barbecue et sortir le réchaud pour cuisiner, négocier le frigo du bar voisin pour rafraichir quelques bières et après une nuit assourdissante entre la musique de la boite voisine et le fracas des générateurs, faire comprendre que nous avion l’accord du propriétaire (heureusement le même pour la boite et l’hôtel) pour couper la musique le dimanche soir. Ca a râlé mais comme on n’avait pas encore réglé les chambres, on a fini par avoir gain de cause.
De Sounda à Kakamoeka
On nous avait dit « Une heure de piste ».. Ce qui semblait bien pour 20km !
C’était sans compter la boue, les ravins.. et même un grosse buche qui est tombée d’un arbre au moment où on passait et qui a arraché le rétroviseur !
Finalement un « jakarta » bien piloté ça passe partout !
Et finalement, en un peu moins de 2h, on arrive dans le quartier n°2 de Kakamoeka ! On aura mis quand même moins de temps que le sous-prefet qui est passé par Nkola-Sexo : 14h depuis Pointe-Noire !
Merci à Blandine pour nous avoir pris en photo (1ère photo)
Habitants du barrage de Sounda
Tout comme dans les épaves, dans les ruines du barrage de Sounda, on trouve d’étranges habitants : Des Rousettus aegyptiacus appellées aussi Roussettes Egyptiennes ou Egyptian fruit bat, une des chauve-sourie les plus communes en afrique.
Merci à Christian pour la 3e photo !
Sounda
Une bande d’enfants nous accompagne.
Juste en amont du village, des gorges qui marquent la fin du Kouilou navigable. Nous admirons le paysage depuis le pont métallique, sans doute un fleuron technologique à l’époque de sa construction mais désormais bien rouillé.
Les vestiges du projet de barrage électrique commencé vers 1950 mais jamais terminé. Aux dernières nouvelles les chinois devaient relancer sa construction…
On passe.


Picnic sous les bambous
Le time lapse nous amuse encore beaucoup , surtout quand une petite averse nous incite à accélérer le mouvement à la fin !
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