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Mascareignes Rodrigues

Chez Claudine et Bernard

Rodrigues. Une jolie île allongée entourée d’un vrai lagon ceinturé d’une barrière de corail. Un caillou sorti de l’océan. Un taxi nous attend, et on traverse l’île en sa compagnie. Il a un accent chantant qui me fait encore rire rien qu’à y penser.. Il nous demande calmement quels sont nos plans, si on veut lui louer une petite voiture ? On verra, on a pas de plan, juste là pour profiter. La route est un peu sinueuse, et des fois elle se transforme en piste, serpentant entre les « ti cases en tôle ». On se dirige vers « Chez Claudine et Bernard », encore un conseil de Cédric, un petit coin de paradis.

Il fait beau, et il y a un peu de vent d’Est. Un lagon bleu turquoise. On rencontre Claudine qui nous fait visiter les lieux et nous donne rendez-vous pour le repas du soir. On a un peu faim et on essaye de manger des mangues. Mais elles sont trop vertes. On s’aventure sur la plage, puis on coupe par les champs entre les chèvres qui sont étrangement attachées à des petits cailloux. Pas toutes, juste les chèvres turbulentes ? On repasse par notre chalet « vue montagne ». En fait, il n’y a pas de chalet vue mer, sauf après les ouragans, quand tous les cocôtiers sont à terre !

On découvre la table de Bernard. Il s’assoit au bout, comme un chef de famille. On commence le repas par le traditionnel ti’punch, suivit d’un excellent carri. On fera la rencontre d’un couple de kinés et d’infirmières, tous de la Réunion, et on décidera de partir avec eux le lendemain pour visiter « l’île aux chats ». Une promenade de touristes avec un petit bateau ? On est un peu frileux, mais on se dit que ca sera un bon moyen de découvrir l’île et de prendre nos marques.

Retour au bungalow par la route, éclairés par la lune. Le vent d’Est est un peu frais, et on s’endormira sous les cocôtiers, dans un lit à baldaquins entouré d’une moustiquaire.

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Mascareignes Rodrigues

Direction Rodrigues

On range vite nos affaires et après avoir souhaité au revoir à madame « Azfa », on monte dans le taxi arrangé par Irène. On va vers l’aéroport en faisant un petit détour par le jardin des Pamplemousses. On hésitait avec Port-Louis (pour que je puisse refaire ma collection de shorts Mauriciens « The Spot » qui date d’une dizaine d’années, et accessoirement pour visiter la capitale), mais la quiétude d’un jardin botanique l’a emporté.

Notre chauffeur se propose de nous guider. Heureusement qu’il était là, car le jardin est grand, et on n’aurait pas su ou aller. Une visite instructive, entrecoupée d’humour, où on a pu rencontrer de vieilles tortues terrestres, les grands nénufars amazones, des arbres et fougères de toutes sortes, dont certains avec des formes vraiment étranges.

Une fois à l’aéroport, on passe les formalités d’embarquement et on en profite pour manger une « mine » (pates fries avec des légumes, viande, etc.. Une sorte de Chao Men ») et réserver un taxi pour Trou d’eau douce depuis une cabine à pièces. Tout une aventure !

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Mascareignes Maurice

Trou aux biches

Ce matin, « profonde ». On rencontre Nina et Paco et on discutera pendant tout le trajet.. Difficile de nous faire un briefing ! Mais, il faut comprendre, la femme de Paco est Paloise, lui est confiseur, donc on discutera des « Coucougnettes de Miot » ! Lui s’est installé à Maurice, et il a du mal à trouver un travail de confiseur, donc il plonge. Ce matin, ce sera « La chapèle et Thuna Wall », un joli tombant, mais sans les platax qu’on nous avait fait espérer. Mais on croisera un petit requin gris, et on appréciera quand même l’ambiance de cette profonde.

On repasse au club gouter le thé et les gâteaux, puis on enchaine sur le Stella Maru, une jolie épave facilement explorable. On surprend des « Gros yeux », des poissons lions, et d’autres habitants de cette épave. On a froid, encore, et on décide de remonter avant de finir la bouteille. Les « two tanks dive », c’est fatiguant et ca ne réchauffe pas des masses !

On retourne manger dans notre Marmitte Mauricienne, comme des habitués, puis on va à la plage. Il est déjà tard, et on décide d’aller explorer le sud. On passera par quelques ruelles en cherchant un hypothétique restaurant, indiqué quelques rues avant, ce qui nous permettra de voir de vrais Mauriciens, avec des enfants qui jouent dans les ruelles. On retourne sur la plage voir le coucher du soleil, et on croise quelques pécheurs qui attrapent des poissons dans les vagues.

Il fait nuit, on a un peu froid et on aimerait bien trouver un resto pour ce soir. On rejoint donc la route en traversant un hôtel, et on marchera un peu en faisant attention aux camions. Un restaurant Seychellois nous attire l’oeil avec son logo en forme de fesses : Le « Coco de mer ». On tenterait bien la « chauve souris », mais ce n’est pas la saison. On prendra donc du « pwason » créole, et en dessert, une « daube de patate ». Etrange, mais très bon avec sa boule de glace vanille.

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Mascareignes Maurice

Ca y est, on plonge !

Debout ! On a rendez-vous au club. On se perd un peu dans les ruelles en trainant notre matériel de plongée, mais on a pris le rythme Mauricien, on a le temps. On s’équipe en shorty, et on part à pied vers la plage. Tout le monde est sur la bateau ? Direction « Emily et Water Lily », deux épaves coulées il y a une vingtaine d’années sur un fond de 20-25m. Un beau spectacle, avec une multitude de rascasses volantes (poissons lions), des murènes cachées dans des pneus, un razor fish, mais surtout un discret petit poisson fantôme que l’on confondrait presque avec une algue emportée par le courant. On ressort frigorifiés.. L’eau n’est qu’à 24 degrés ! On repasse au club changer de blocs, un thé à la vanille, et on repart sur un jardin de corail aux multiples habitants. Le guide attire les demoiselles en faisant des petites bulles, mais il oublie qu’on est en circuit ouvert et que du coup, elles vont venir nous embêter aussi. Pour cette plongée, on avait pris des combis au club, mais elles étaient un peu grandes, donc on a eu pas mal froid aussi. Mais on se réchauffera en discutant avec Irène autour de livres de poissons et d’un thé chaud. Puis, on plonge dans la « Marmite Mauricienne », le petit restaurant d’à coté.

Repas un peu léger, mais j’ai eu le droit de piquer un peu de riz à Séverine.. Sauvé ! On décide d’aller à la plage pour prendre notre dessert. Après avoir trouvé un petit coin tranquille de sable sous un cocôtier, on appelle la vieille dame qui nous découpe deux zananas glace. Elle a des kilos de cocos et zananas sur la tête qu’elle laisse tomber en se mettant à genoux, sort une machette et nous découpe deux zananas frais. On est tous contents avec nos drôles de glaces, et le temps passe doucement.

On repasse par l’appartement, et on retourne à la Marmitte Mauricienne, déjà bien pleine. Ce soir, c’est soirée Sega ! On nous monte une petite table aux premières loges du spectacle. Le menu est imposé, ca sera bien bon. On sera bercés par le Sega jusqu’au bout de la nuit.. Mais vite, on doit rentrer, on se lève tôt demain !

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Mascareignes Maurice

Débarquement à Trou aux biches

Ce matin, on se dépêche. Tellement, que l’on oublie de faire le plein avant de ramener l’automobile, ce qui nous a valu une course folle dans les rues de la zone industrielle. Mais finalement, on trouvera une station, on rendra la voiture, et on aura même le temps de prendre un très rapide petit déjeuner pendant l’embarquement !

Après une heure trente de vol, on découvre une île toute plate entourée d’un petit lagon. Des étendues de cannes à sucre, c’est la saison des récoltes ! On essaye de passer la douane, et grâce à « Maman Irène », on a les coordonnées de la pension. « Villa Asfa ». Sisi, c’est une vraie pension, non, on ne va pas dans un gros hôtel luxueux du nord. Cela semble surprenant aux douaniers, mais on arrive à passer quand même. A noter que le service vétérinaire m’a regardé d’un air bizarre avec mes tampons de Namibie, alors que Séverine avec son Angola n’a pas eu de remarque.. On retrouve notre chauffeur, et on traverse toute l’île en diagonale. Le chauffeur passe prendre sa femme dans l’enchevêtrement de rues des petits villages de Curepipe. Beaucoup de maisons simples, faites avec un peu de récup. J’ai l’impression que tout est un peu sale, surtout lorsque l’on s’approche de Port Louis, dans les embouteillages. On continue, et on tourne souvent pour atteindre Trou aux Biches. Je me dis qu’on a bien fait de ne pas louer une auto, on ne serait peut-être pas arrivé avant la nuit !

Débarquement au club de plongée. Irène n’est pas là, mais on nous accueille tout de même avec un excellent thé vanille. On prend un peu contact avec notre nouveau lieu de vacances, et on nous présente la propriétaire de notre logement, une vieille dame d’origine hindoue, comme beaucoup d’habitants de l’île. Irène arrive. On rencontre une jeune femme énergique avec le gros ventre d’une future maman, qui ne ressemble pas du tout à l’idée que nous nous en faisions quand Cédric nous en a parlé ! Cela dit, notre « maman Irène » fait quand même de très bons gâteaux.. Après les présentations, direction la fameuse villa Asfa. On entasse tous les bagages dans la vieille voiture du propriétaire, et on passe à coté de nombreux terrains en construction, pour atteindre, trois rues plus loin une maison sur 3 étages. Tout le rez-de-chaussée sera pour nous, et les propriétaires seront en haut en cas de besoin. Nous avons trois chambres, une cuisine, et même une machine à laver (très utile après une semaine de voyage), tout cela dans une sorte de décors mélangeant l’inde et l’occident.

Notre mission de l’après midi, trouver à manger. Les propriétaires nous ont déposé des sortes de pains brillants et des petits sacs de lait caillé aromatisés. Il est midi, et on se dit que l’on préfèrerait un vrai repas. On se rend donc chez « Popo », la superette du coin. Quelques courses, et on craque pour un excellent poulet roti, de la salade, du pain, un zananas.. que l’on dégustera de suite sur la plage ! Un petit idylle de pouvoir manger sur une jolie plage, de s’arrêter pour nager un peu, et revenir sur le sable chaud. Deux robinsons ? Pourquoi pas. Nous irons donc à la découverte de notre îles, et on décida de partir plein nord en suivant la plage. Direction « Mont Choisy ». On croisera les vrais touristes, entassés sur des transats sous des parasols numérotés, en train de remplir les grilles de sudoku ou de lire le dernier roman à la mode. Des locaux courent partout pour vendre des sessions de ski nautique ou de parachute.

Quand la plage devient plus calme, on remarque de petits tas de cendre, des offrandes, puis des statues. Des lieux de culte Boudhistes, dont certains ne sont réduits qu’à une brique avec des restes d’encens de la veille. Dans l’eau, des morceaux de tissus. On poussera notre petite promenade jusqu’à la pointe des Canonniers, où on trouve un nième hôtel en travaux. Toute l’île est en construction. Je suis sûr qu’on ne reconnaitra rien dans quelques années, quand tous les complexes touristiques auront fini de pousser. Des hôtels de luxe, et des pensions improvisés dans les terres. Un soleil couchant, puis nous irons manger au « Dragon de la mer » où nous serons presque seuls. Notre première nuit à Maurice, en ayant l’impression d’avoir marché toute la journée.

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La réunion Mascareignes

Retour à Saint Denis

Ce matin, on traine un peu. On profite du petit déjeuner, de la plage à laquelle on arrive en passant par un drôle de sentier entourés de murs tagés et de voitures déglinguées. Mais au bout, une trouée turquoise entourée de bougainvilliers nous décèle un lagon et une plage de sable fin. Un endroit sans personne avec quelques enfants qui passent sur ce paysage de carte postale. Une baignade, quelques photos, et il faut déjà repartir.

On se rend à Saint Gilles, et plus précisément son port. Tout au bout, un repère de pécheurs, « l’Alpha », nous incite à venir gouter au poisson Réunionais. S’en suivra un délice de poissons crus et cuits, au milieu de bavardages en créole. Un décor amusant, avec des trophées de pêche, des photos, un autre monde.

Après une petite séance shopping, on trouve une recharge téléphonique pour finaliser l’arrivée à Maurice avec « Maman Irène », qui nous a trouvé un hébergement ! Sur cette bonne nouvelle, nous nous rendons à Saint Gilles les Haut, pour visiter une ancienne usine sucrière. Pas facile à trouver avec les travaux, la circulation, et des cartes plus qu’approximatives, mais on a pu promener dans les parcs, au milieu des nombreux bougainvilliers et autres plantes exotiques. Cependant, il était tard, et nous n’avons pas pu visiter l’intérieur. On a quand même fait un petit tour dans une chapèle pointue, dont l’histoire est assez chargée.

Puis, direction Boucan Canot, où on retrouvera Cedric devant une Dodo. On le remercie pour ses conseils, qui jusqu’ici se sont trouvés être parfaits. On discute plongée, et on lui souhaite bon courage pour son N4 (qu’il réussira brillamment par la suite). Après avoir fait le plein de bons plans, on repart de nuit vers St Denis, dernière étape à la Réunion, pour arriver au Phoenix hôtel.

On pose les affaires, petite douche, et promenade sur le Barachois (front de mer) pour manger dans les roulottes. Au menu, carri, achards, avec des dodos bien sûr ! Et oui, « la dodo, léla ! ». Suivit d’une petite promenade digestive dans les rues de St Denis, flâner..

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Col du Taibit, puis La Saline les Bains

Notre journée commence par un petit déjeuner sur le balcon en bois, agrémenté de confiture de « zananas » et de pain frais, tout cela avec la vue sur la vallée et l’étonnante église blanche et bleue de Cilaos. Le soleil nous donne envie de trainer, mais il faut partir, ce matin, on marche !

Une petite route sinueuse nous conduit au départ de notre randonnée. On s’engage sur le chemin qui mène au col du Taibit. C’est vraiment raide, comme un escalier au milieu des arbres et des fleurs. Mais en récompense, nous avons à chaque virage une vue de plus en plus belle sur la vallée, avec au loin, les quelques toits colorés de Cilaos. On arrive au col, duquel on aperçoit le cirque de Mafate, plongé dans les brumes. De l’autre coté, Cilaos est bien dégagé, et on s’arrêtera déjeuner au milieu de toutes ces couleurs. On apercevra quand même le cirque de Mafate entre deux nuages. Un ancien dira que c’est rare de pouvoir arriver à cette heure et de voir le cirque dégagé. On est bien chanceux. Une vue superbe, légèrement ventée. La descente est un peu « casse pâtes », trop rapide à mon gout. J’ai un peu peur que l’on glisse sur une pierre, une entorse arrive si vite. Mais notre randonnée se termine bien (avec quelques ampoules habituelles pour moi), et on reprendra la route des 350 virages pour aller livrer un colis.

 

On a rendez-vous à l’été indien, un agréable café de l’Etang Salé, et on retrouve Francois à qui j’ai ramené des ordinateurs « spécial 4×4 ». Une dodo, quelques discussions, et on reprend la route, un peu fatigués.

On échouera à Saint Leu, où on tentera sans succès de trouver la pension décrite par le guide, à l’adresse « Ti car jaune numéro 1, arrêt cabine téléphonique ». Même les conducteurs des Ti car jaunes ne savent pas ou c’est.. Le coin est pas très accueillant, surtout avec tous ces embouteillages, et on repart jusqu’à la Saline les Bains. Séverine me sent bien fatigué et ira prendre une chambre au « Swalibo », un joli petit hôtel. On est reçus comme des rois, et on choisi un bungalow au bord de la piscine. Un passage au jacuzzi après un cocktail de bienvenue, un repas un peu « classy » et un peu long, et on s’endormira paisiblement. Pour protéger ma belle, tel un vaillant chevalier, j’enfermerai un moustique dans la salle de bain…

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Cilaos

On redécouvre la civilisation, avec ses embouteillages. On tente les routes des champs, derrière des tracteurs sur de petites pistes. Puis, on s’engage sur la route de Cilaos, fameuse pour ses 350 virages sur 30km. Mais le guide ne précisais pas les passages étroits, les tunnels à une voie non indiqués, les kékés au volant de leur mazda en train de faire la course avec un scooter.. Du stress au milieu de cette route vertigineuse.. Mais on arrivera à Cilaos au coucher du soleil, où l’on frappera à la porte de la « Roche Merveilleuse », une jolie case en bois qui surplombe la ville.

Le patron nous trouve une petite chambre, qui ressemble étrangement à une cabane avec ses murs en bois. Et les deux dernières « dodos » fraiches, que l’on dégustera face au soleil couchant sur la terrasse. Un doux moment après cette longue journée. Un apéritif avec des randonneurs en voyage organisé, et une impression de tomber dans un sketch grandeur nature ! Et on s’échappera pour un diner en amoureux, guidés par le chant des grenouilles, pour une dégustation de cari et de massala, accompagnés du non moins célèbre vin de Cilaos.

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Volcan

On étale les affaires humides dans la voiture, et on prend la route du volcan. La route serpente entre les nuages, avec de nombreux panneaux « Eruption du xx xxxx » qui nous rappellent que l’on est dans une zone pouvant devenir rapidement dangereuse. On passera d’un décors montagneux à désertique, qui nous rappellera certains déserts de Namibie. Puis, on atteint le Pas de Bellecombe, le belvédère d’où commence la balade vers le volcan.

On décide de descendre dans l’enclos par le grand escaliers. Nous avons une superbe vue sur le dôme majestueux du volcan, dont l’ascension est interdite depuis l’éruption d’avril dernier. Malgré le monde, on ressent toute la puissance du lieu : L’impression de descendre dans une arène, de partir à la rencontre d’une créature endormie. Un grand espace, austère, dans lequel on rencontre d’étonnants touristes en espadrilles qui s’aventurent sur les coulées craquelées. De petits arbustes et lichens indiquent que la nature reprend un peu son espace. Des reflets accentués par la couleur des pouzzolanes de Formica Leo, un petit cratère de 200 ans.

Après notre pique-nique entre deux coulées, nous rendons visite à un amoncellement de laves cordées, et enfin à la chapèle de Rosemont, formée avec de la lave vitrifiée. Etonnants monuments dans cette arène encore mystérieuse. On ne voit pas l’escalier qui nous permettra de sortir de cet enclos, et on comprend à présent pourquoi il ne faut pas sortir du chemin ! Une chute due au pied qui glisse dans un trou. Quelques égratignures seulement, mais une belle frayeur. On admire une dernière fois le volcan, et on reprend la route, direction le sud.

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Forêt primaire

On petit-déjeune dans la cuisine, entre une conversation en créole et de la confiture exotique. Les montagnes qui nous entourent sortent des brumes, et on reprendra la route après quelques photos.

Notre premier arrêt de la journée nous amène dans la forêt primaire. J’en avais eu envie en lisant le guide, en me demandant ce que cela pouvait être. Un petit brin de mystérieux entourait ce nom, et j’étais curieux de savoir ce qu’il y avait derrière. On se promènera sur un petit sentier, dans une végétation luxuriante et étonnante, avec l’impression étrange de s’attendre à voir un dinosaure sortir de ces fougères, devenues des arbres. De vieux troncs moussus sur lesquels poussent des orchidées et d’autres plantes, dont certaines sont identifiées par leur nom latin, gravé sur de vieux écriteaux en bois humide. Le chemin est bien entretenu, avec des blocs de racines pour nous éviter de nous enfoncer dans la boue. Une ambiance unique, envoutante.