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Polynésie Française

Lait de Coco

Fait maison !

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Polynésie Française Tahiti Tahiti iti

Tahiti iti

Journée sur la presqu’ile de Tahiti : Tahiti iti (iti voulant dire « petit » en polynésien, à l’opposé de « nui »).

Endroit étrange car plus frais, plus humide, plus tranquille, plus perdu. On y croise même des vaches sous les cocotiers !

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Polynésie Française Tahiti

Promenades sur la capitale

Passage au marché, tout est presque fermé, en ville, tout est fermé. Petit passage à Carrouf pour faire quelques courses locales. Un petit passage à la piscine et à la plage privée de l’hotel (Sofitel Maeva Beach), puis, on retrouve des amis. On va grailler dans un resto classe s’appellant le « pink coconut » (non, ca n’est pas une boite de nuit homo..). Avant, on allait au Casablanca (aka Casa) qui était _le_ lieu chic à Papeete sud (en fait, à la marina Taina, vers Punuauia) où on pouvait déguster un mahi mahi à l’ananas et un superbe fondant au chocolat. On y avait nos habitudes, on disait dans notre jargon qu’on allait à la cantine. Mais il parrait que le casa n’est plus ce qu’il était. A voir. Quoi qu’il en soit, c’était très bon mais un peu rare !

Passage au méridien. Superbe hotel de Punaauia (cote ouest de tahiti, vers pk15) avec plage de sable fin, piscine de sable (du sable au lieu des petits carreaux bleus.. Hamacs, bungalows sur pilotis.. de nuit, c’est magique.

Comme je suis privé de plongée sur Moorea, j’achète un ukulele au marché, et j’apprends à jouer en ville. Je vais voir Fab, je me promène. Tour de l’ile, parcours de golf, plage, piscine.. La vie quoi !

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Fakarava Polynésie Française Tahiti

On rentre sur Tahiti

Pendant la nuit, malgré l’huile de Tamanu, l’oreille fait de plus en plus mal, je n’arrive à dormir que quelques heures. Paracetamol au réveil, on fait les valises, et hop, petit dej. Tous les jours, un toubib vient faire une piqure à la maman de Corina et il en profite pour amener le pain, prendre son ptit dej et repartir avec quelques poissons. La vraie vie. J’en profite pour lui demander de regarder l’oreille. Verdict : Otite externe, mais le tympan n’est pas abimé. Cela viendrait d’une bactérie présente dans une micro-algue présente dans les lagons chauds. Bref, ca n’est pas un barotraumatisme, c’est déjà ca de moins à expliquer à môman :D Par contre, mon voyage plongée à Moorea est compromis.

Départ pour Papeete. Je redoute légèrement l’avion. Toujours en marcel hinano, le short à fleurs, le chapeau de paille et les Oakleys. La grande classe qui me permet, avec le bronzage ad hoc, de passer pour un local.. Le vol me permet de trier les photos, taper un petit bout de mail, tout en sirotant un jus d’ananas. On se pose à Papeete, récupère une voiture de loc, des bagages que j’avais laissé à un ami (ca fait maintenant 10 jours que je n’utilise que 3 tshirts..), et hop, on récupère du panotil, de l’huile de tamanu et de l’alcool de bourriquet pour nettoyer l’huile.

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Fakarava Polynésie Française

C’est la fête

Vendredi 13, 6h. Debout tot pour pourvoir profiter d’une entrante. Le pain arrive en fin de petit dej, juste à temps et hop, on repart pour une petite plongée dans la passe. On a vu une tripotée de requins, dont un gros pointe blanche du recif (Tapete en reo ma’ohi) qui nous a suivi pendant toute l’heure de la plongée. Pas de requin marteau, mais bon, c’est pas mal quand même ! Un peu moins mal à l’oreille, l’espoir renait. L’aprem, plongée d’un peu plus d’une heure à l’extérieur de la passe, beaucoup de courant, quelques murènes qui nageaient, et voilou. Par contre, quelques douleurs persistantes à l’oreille sur le retour. On me conseille d’utiliser de l’huile de tamanu. Corina m’en sortira une vielle bouteille de laquelle je sors quelques gouttes qui vont imbiber mon oreille toute la soirée. Après le repas (yavait du chou fleur), nous sommes allés en ville (enfin, faut le dire vite hein..) pour voir les danseuses qui s’exécutaient devant les 80 membres du Prérial (Je ne sais pas trop comment ca s’écrit) en tenue. Les brochettes de viandes se sont arrachées comme des petits pains à coté d’un pathé béarnais et les habitants sont allés remplir des bouteilles d’eau avec le vin offert à la population. Bref, la fête à la Polynésienne.. Des gens qui mettent de la gaieté dans les rues tout en slalomant entre.. euh, rien.

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Fakarava Polynésie Française

Déménagement de Serge et Carine

Plongées au milieu des requins, passage d’une belle raie juste devant moi sur le tombant. A 45m elle met le nez en l’air et je vois son ventre blanc juste sous mes yeux. Napoléons, requins dormeurs, gris, pte blanche de recif et de lagon. C’était bien joli. Entre temps, petit break dans un snack du nord de l’île. Poisson cru, mahi mahi, bon repas. L’après midi je me fait mal à une oreille en faisant des loopings dans le courrant de la passe. Note pour plus tard : Je ne suis pas un poisson et les oreilles sont moins tolérantes que les ouies. Soit.

On rentre, on traine un peu avec Serge et Carine à discuter et à les aider un petit peu à amménager dans leur nouveau fare. Ils quittent le maitai pour aller s’installer 100m plus au nord, chez Ato et Corina à la pension Paparara. Ils ont maintenant un chouette fare sur pilotis au bord de l’eau avec deux étages. Ca s’aggrandit !

Une Hinano, un bon repas avec du carpaccio de perroquet (le poisson, pas l’oiseau hein..), des gros yeux (un poisson orange/rouge que l’on croise en bancs au fond). C’est pas mal bon ces Big Eyes. Puis, on part au village en pickup pour voir les danses Polynésiennes organisées pour l’arrivée du Floreal (L’aviso de la surveillance maritime). Le village était tout endormi, on est donc rentré regarder les étoiles et se coucher. Pour ma part, j’avais assez mal à l’oreille, ca m’inquietait un peu.

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Fakarava Polynésie Française

Plongées et vie sur Fakarava

Après une nuit tranquille et un petit dej avec les tahitiens, on retrouve nos potes plongeurs, et on part sur leur semi-rigide. C’est le même bateau que les gardes cotes New Zealandais, armé pour 8-10 plongeurs environ. Moteur de 225 chevaux.. On est à la passe très vite. On a enfin des blocs avec doubles sorties, ca fait du bien de replonger dans un club ou il fait bon vivre !

On saute à l’eau.. On croise une tripotée de requins, un gros napoléon. Puis une manta passe doucement à coté de nous. On la suit un moment, c’est tellement beau ! Suivent d’autres requins, puis un gros tetredon moucheté. Plein de belles choses pour se remplir les yeux ! Après un ma’a au Maitai (plein de souvenirs..)

Deuxième plongée, passe rentrante : Des centaines de requins dans tous les sens, qui passaient à quelques centimètres de nous. C’est la première fois que je vois des gris jouer avec le courant. On surprend des pointes blanche en train de roupiller sous les rochers. On les réveille avec un gros coup de flash :D Nuages de poissons, on joue dans les vallées, portés par le courant.. On en oublie presque la profondeur et le temps, et les 8 minutes de paliers affichés à mon suunto me ramènent à la réalité (comme d’ab, j’avais le plus de paliers..).

On rentre, balade sur le platier, Hinano en regardant le soleil couchant, puis retour à la pension où Ato et Corinna nous attendaient avec des langoustes fraichement pêchées du matin, dorades.. Le repas des guerriers ! Longue soirée à regarder les étoiles.. Des moments à partager à deux.

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Fakarava Polynésie Française

Fakarava !!

Quelques minutes de vol, un jus de fruit, et on rejoint mon atoll préféré : Fakarava. On passe au dessus de différents atolls, sans habitants ou presque. Sans cocotiers ou presque. Ca doit être paisible une retraite la bas.

On se pose, je retrouve quelques connaissances : Anabelle qui s’est reblondi les cheveux, son tane « Sane », je recroise quelques têtes connues. Puis collier de fleur, on ramasse les bagages et Ato nous emmène à sa pension : Paparara. Avec nous, un Tahitien complétement fumé (l’avion avait 2L de Hinano de retard..) à 2h de l’aprem. Tahitien qui parti avec le fils d’Ato pour aller pécher la langouste dans la passe sud. Pêche non fructueuse.. On se demande combien d’Hinanos il y avait dans la caisse !

On dépose les bagages, quelques longueurs de lagon.. On croise une raie pastenague qui nous suit un petit moment. Puis Ato nous propose d’aller pêcher avec lui sur le récif. Une dizaine de chirurgiens, quelques dorades.. Péchés à la Tahitienne : On se laisse couler avec le fusil, on attend que le poisson approche, et on tire. Quand il s’est fait avoir trop souvent et qu’il vient plus, on accroche un poisson à la base du fusil qu’on agite. Les autres viennent voir, et Poum ! Un requin gris est venu nous embêter. Il a pris une flèche. Il est reparti tout penaud, il devrait se faire manger par un de ses collègues un peu plus tard. On rentre discuter avec Serge et Karine, bien contents de nous voir. Rendez-vous pris pour demain matin. J’ai trouvé une petite place dans le fare des parents, ca tombe bien, on a eu quelques rincées pendant la nuit.. Le bungalow est plus rustique que les grands hôtels où on était, mais c’est tranquille et on est vraiment avec des vrais Tahitiens. Enfin, des Puamotus.

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Polynésie Française Rangiroa

Dernières heures à Rangi

Je ne sais même plus quel jour on est. Le 10 d’après ma montre, peutêtre un lundi, ou un samedi, don’t care. Passage à la passe de Tiputa pour croiser les dauphins. En vain. Peutêtre qu’ils étaient en congés, partis à la montagne ! Petite marche, on rentre faire les sacs.

Un petit passage dans le lagon, jouant avec quelques poissons jaunes. Puis, direction l’aéroport, le short complétement mouillé, les tongues au pieds, les palmes et le masque à la main, et un chapeau en fauilles de coco sur la tête. A l’enregistrement, mon sac s’alourdit encore un peu.. 30Kgs. Pourtant, je n’ai rien rajouté.. Ptet que le materiel était encore un peu trop mouillé.

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Polynésie Française Rangiroa

On plonge

Levé tôt. Petit dej bien copieux et hop, on monte dans le pickup qui nous emmène 100m plus loin au club « Top Dive ». En général, j’évite les topdives, car ca sonne américain et c’est une chaine inter-îles. Et d’habitude, on va au « 6 passengers », le club dans lequel j’ai fait ma première plongée (après le baptème militaire) et la seule avant le passage du niveau 1. Mais maintenant, rançon du succès, ils sont devenus une usine à bulles avec 3 bateaux. Du coup, sur les conseils de quelques amis, on est allé au Topdive. Très chouette petite plongée au nitrox 37 (j’avais l’impression de me faire américaniser un peu ;) ) où on a vu des poissons de toutes sortes. Mais rien de gros.

Après être allé manger au snack du ponton d’à coté de chez Glorine, et donné à manger du riz collant aux poissons (dont un gros oiri titan), on retourne plonger !

Briefing : On retourne sur Tiputa, et cette fois, on va faire une rentrante. On va descendre dans la zone des 40 dans le bleu, on reste groupé, et ca va être cool. Alors, on se met à l’eau, on croise une tribu de dauphins qui jouent et se bagarrent juste devant nous vers 40-50m. On voit aussi des bancs d’énormes barracudas qui nous regardent sur le coté. Sur le fond (vers 100m), on distingue des centaines de requins gris qui tournoient. Je reste dans la zone des 50, guettant les premiers signes de l’hyperoxie (Nitrox27 oblige). Et là, vers 70m, un premier vol d’une dizaine de raies léopard passe. Certaines plus hautes, on les voit vraiment bien. On continue dans le bleu, au dessus du grand vide. Un deuxième vol de raies léopard (12 exactement) en formation repasse. C’est majestueux, j’en ai la tête qui tourne. Euphorie, légère surconso, hyperoxie ? Un coup d’oeuil au mano m’indique que ma conso est tout à fait normale, je remonte donc de quelques mètres pour repasser à une ppO2 de 1.6, puis 1.4. On croise des napoléons, des barracudas, des bancs de poissons, etc.. On se laisse dériver dans le courant de la passe, les bras écartés, avec l’impression de voler. Je passe au dessus d’un gros sept doigts, surpassant l’envie de l’emporter avec moi. Je met un coup de palme, le détendeur se met en surpression.. Hop, roulades au dessus des coraux, on plane.. Retour sur le bateau après une grosse heure de bonheur. Seule déception, une autre palanquée a croisé un marteau. Pour la petite histoire, ca fait maintenant 4 ans que l’on plonge dans l’espoir d’en croiser un.. Le saint graal. Lui et le tigre, bien sûr. Ca sera pour la prochaine fois, ou celle d’après. De toutes façons, c’était déjà trop beau.

On rentre, des images plein la tête. Passage sur le platier, on trempe dans l’eau, puis direction resto et mahi mahi au gingembre habituel :) Un petit coup de piscine à débordement.. Douce et dure la vie..