Un petit tour à pied, ou au dos, pour aller apercevoir le Lac Bindi car cette dernière piste, vraiment, elle n’était que pour les piétons !
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Catégorie : Congo
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Croisements sur piste
Camion sauvage… ou pas.
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Au bord du cirque
Bel accueil d’un Palmiste africain (juvenile ?)
Sur ce très bel affleurement, on voit nettement une couche régolithique (jaune clair).
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Destination mystérieuse
Nous avons un guide pour noter première excursion au Congo, et même un guide qui connait bien les chemins, puisqu’il a passé ses week-ends à les carter.
On sort de Pointe-Noire par la route du nord, vers Pointe-Indienne, en prenant des raccourcis sur les pistes ensablées. Direction le Nord-Est, à travers une grande forêt d’eucalyptus où les 4 roues motrices sont de rigueur pour ne pas s’ensabler. Garder de la vitesse surtout !
Près de Pointe Noire, les terrains forestiers ont été occupés dès la coupe du bois et ce sont des constructions toutes fraiches qui poussent maintenant entre les souches. Après la forêt, on découvre au loin un paysage plus vallonné et une végétation plus variée. On ne reconnait pas encore les différentes essences.
Après le sable meuble, vient l’épreuve des ravines.
Avec un guidage soigné, on peut en passer quelques unes mais finalement, il vaut mieux partir hors-piste, au milieu des arbustes pour découvrir enfin le Cirque de Nzenzé, (Nzénzé qui veut dire étrange ou mystérieux).
Une curiosité géologique : cette colline effondrée ou l’érosion creuse de jolis canyons.
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Saison sèche
Est-ce qu’ici les météorologues font du copier-coller ?
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Kebab
Pas de chiche-kebab à Pointe-Noire ?
Qu’à cela ne tienne, on peut quand même en manger avec :
- De la dinde de chez Guenin
- Des tomates du panier
- De la salade de la cité
- Du pain pita du supermarché Libanais de la cité
- Quelques épices d’un peu partout
- La sauce blanche maison
- Et une savanna de chez Park’n’shop ?
Le tout, c’est juste de trouver les ingrédients..
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Retour à La Cité
Pas grand-chose à la poissonnerie ce matin, sans doute à cause de la houle cette semaine. On ne repartira qu’avec 4 bars qu’il faudra vider cet après-midi.
On est retournés au grand marché samedi matin, un peu plus tôt cette fois. Toujours autant de monde devant les mairies d’arrondissement, à Lumumba les voitures enrubannées n’ont plus de place. Il y a 16 mariages dans la matinée, commente un homme, tout en se faisant cirer les chaussures.
Dix mètres plus loin, fini les rubans dorés, c’est l’agitation du marché. Cette fois on se jette directement dans le frais, on entre même par le côté poisson. A cette heure-ci, c’est encore tout frais, dorades roses et gros maquereaux surtout… attention où on marche ! C’est encore l’heure des livraisons et on est sans cesse bousculés par les grandes brouettes ( ou plutôt des diables, ressemblant aux roboteiros angolais, mais tout en métal) qui se faufilent dans les allées minuscules. Un peu plus loin, passé quelques étalages de lingerie où le vendeur débite ses prix sur le ton d’un croupier de casino, on retrouve les fruits et légumes. Une jeune vendeuse se fait réprimander quand elle m’interpelle « hey copine ! » normalement j’ai le droit à « maman ».
On est sollicités par de jeunes porteurs de sacs. Cette fois, on refuse, mais peut-être qu’une prochaine fois on se laissera tenter, car les patates douces, les bananes, les tomates, ananas.. tout ca pèse bien lourd ! A deux pas de la voiture, on fait le plein de cacahouètes, toujours dans les mêmes bouteilles de Black Stallion.
La Cité, c’est aussi un supermarché libanais qu’on visite sur le chemin du retour. Chaque magasin a des produits bien particuliers suivant sa nationalité : au Casino, on trouve les fromages de brebis et du bleu, des yaourts et de la charcuterie. Ici, des pitas fraichement cuites (dans la boulangerie attenante), des épices et une variété de sacs de farine, graines… difficile de s’y retrouver sans lire l’arabe ! Pas d’alcool mais du Pepsi pour les aficionados. Il nous reste à essayer le supermarché italien, réputé pour ses pâtes et son vin !
Devant, un vendeur de bouquets de fleurs engage la conversation « il faut demander le prix, au moins par curiosité ! « . » C’est 5000, mais on peut discuter, on n’est pas dans un magasin ! ».
En rentrant, il y a quelques réflexes : mettre la farine et le riz au congélateur, le sucre dans un pot fermé et laver les légumes au permenganate.
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Ca pousse !
Les rasoirs sont dans le déménagement… encore sous douane.
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Le panier de la semaine
La saga ravitaillement continue (autant vous prévenir, maintenant qu’on mange à la maison midi et soir, il y en a pour un moment ! ). Une fois par semaine, l’AARIROU ( association des agriculteurs de la rivière rouge ) apporte des paniers pré-commandés, en différentes tailles, avec un assortiment de légumes. Sur le principe des AMAP en France, on ne choisit pas, c’est de saison et du coin. Tiens, en potassant le contrat, on peut remarquer que ce n’est pas encore totalement bio, mais pourrait évoluer si le partenariat se poursuit… on peut faire son bobo écolo ponténégrin !
Hier dans notre premier petit panier il y avait tout ça !
Oranges, tomates et haricots verts, sans surprise, mais aussi quelques radis, du basilic, du chou fleur et rouge… un petit lavage au permanganate (évier de gauche) et miam !
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Apéro
Mais où sont passées les bières congolaises ? Pour l’instant on a retrouvé que la Savanna, le cidre sud-africain, avec quelques cacahouètes grillées qu’on achète ici à tous les coins de rue, dans d’anciennes bouteilles de rhum ou de whisky.
Les cahouètes sont vendues dans des bouteilles de whisky Black Stallion produit à Bangalore sur lesquelles on peut lire « Export out of India only ». Des bouteilles échouées et recyclées, dont on peut imaginer beaucoup de choses de leur parcours.
It’s dry. But you can drink it
La Savanna est un cidre fabriqué exclusivement à partir de la fermentation de pommes venant de la ville de Elgin, à 70 km au Sud-Est de Cape Town en Afrique du Sud.
Avec des acacias sur le code-barre bien sûr, mais le plus important, c’est de les boire tant qu’elles sont fraîches !