Balade par une piste assez peu empruntée : la traversée nord-ouest du Mayombe
Entre Nkola et Bivela, on trouvera surtout du sable rouge, gris et jaune, des cailloux.. Mais aussi du vert, beaucoup de vert.
Alain Mabanckou au centre culturel français de Pointe Noire ce soir.
S’émerveiller de la puissance des textes lus, s’étonner de la diversité du public et des questions, gouter l’humour de l’écrivain de retour dans sa ville natale après bien longtemps, devenu « grand frère » pour tous les poètes en herbe mais qui retrouve du même coup amis d’enfance, ligne du parti et même Yaya Gaston un oncle venu lui énumérer les disparus de la famille !
L’occasion aussi de découvrir d’autres noms de la littérature congolaise, pour étoffer bientôt la biblio Congo !
Une bonne soirée… qui se prolonge en musique : exil, rumba et sape. « Pour ne pas rater ton train de vie fallait prendre le précédent »
Un petit tour à la plage n’est jamais banal au Congo, même sans tenir compte de la piste et de ses changements d’humeurs qui conduisent souvent à sortir les « jouets » pour nous tirer du sable.
Ce dimanche, c’est : les crabes de compagnie, une étonnante côte sauvage tout près d’un quartier en construction, et la détermination des enseignes !
Sortie géologique sur la plage. Processus de dépôt, système pétrolier, mais aussi techniques de pêche : long filet d’un mètre de large ou lancer artisanal ?
L’occasion aussi d’observer l’érosion actuelle : environ 4 m par an depuis les années 60, quand la barre de sable qui prolongeait la pointe indienne a disparu suite aux modifications des courants (possiblement liée aux aménagements côtiers de Pointe Noire), laissant la baie sous l’action directe des vagues.
Les bosquets de bambous effondrés marquent le recul de la côte. Un peu plus loin, c’est un cimetière qui part à la mer, une tête de puits qui se trouve exposée.