Année : 2014
Crosscall Wild
Un nouveau jouet est arrivé ! Le crosscall wild est le premier smartphone, produit par une start up basée en Provence. Ce fut toute une aventure pour pouvoir récupérer un Wild ici au Congo, mais il est enfin parvenu à destination, juste à temps pour partir en brousse et voir si ce smartphone qui se prétend spécialisé outdoor est à la hauteur des activités extrêmes… comme le camping en famille !
Ce weekend, départ en deux convois jusqu’à la rivière de la Noumbi, 3 heures de piste plus au nord. Pas de difficulté majeure sur ce trajet, mais les fortes pluies des dernières semaines ont raviné la piste principale et il subsiste quelques passages boueux entre deux contournements.
Sur le chemin, on est bloqué par une mare de boue. Il faut donc bien s’arrêter avant et rebrousser un peu chemin pour contourner, et surtout prévenir le deuxième convoi pour pas qu’ils tentent le passage à la nuit tombée. Le réseau qu’on utilise principalement n’est pas disponible à cet endroit, mais il y a une petite réception sur le réseau AirTel. On apprécie la fonction double SIM du Crosscall pour passer l’appel.
Arrivé à la Noumbi, on plante la tente sur la pointe Kounda, juste au sud de la rivière. On profite de l’heure de jour qu’il nous reste pour aller reconnaitre la lagune plus au sud à pieds. Une fois sur place, un gros grain arrive en quelques minutes et nous sommes trempés. L’iPhone est resté bien sagement dans la tente, mais le crosscall est venu avec nous dans la poche du short. Pas de stress, le wild est bien étanche, plus que nous en tous cas, et en plus il n’a pas froid, lui.
A la tombée de la nuit, le feu avec du bois mouillé a du mal à partir. Le wild ne peut rien pour nous sur ce coup là. Mais au campsite, cette fois, seul le réseau MTN est disponible. L’appel aux pécheurs est donc passé avec la première SIM pour commander le poisson. Le lendemain, il restera bien dans la poche du short pour aller vider et rincer les poissons dans les vagues. Il est toujours parfaitement étanche, on s’y habitue !
Un peu plus tard, le plus petit membre de l’expédition donne un coup de caillou sur le téléphone, puis la paillote s’effondre. Pas de problème, c’est un téléphone solide !
En conclusion, le wild est parfaitement taillé pour la brousse Congolaise, à tel point qu’il mériterait d’être Sudaf !
Pendant ce temps, l’iPhone est resté au chaud au fond d’un sac..
Cuisine après l’orage
Première étape : récupérer un beau tronc qui servira de banc, pour profiter du feu de bois.
Deuxième étape : allumer le feu de bois… mouillé ! Avec beaucoup d’ingéniosité (et un peu de pétrole lampant) on s’en sort… heureusement car on avait laissé la caisse à charbon à la maison. On y croyait à cette petite saison sèche !
Après les grillades, on a mis à cuire une drôle de boite en métal… histoire d’avoir du pain frais pour le petit déjeuner !
Couleurs d’orage
Eau pour tous
Projet Maza na buala lancé par le gouvernement congolais en aout dernier. Ca se voit. De la sortie de Pointe Noire vers le nord, de nombreux forages équipés ont fait leur apparition le long de la piste. A terme 4000 forages doivent être mis en place (source RFI). On n’a malheureusement pas discuté avec les riverains pour savoir s’ils étaient satisfaits de cette nouveauté (emplacement, fonctionnalité).
Après la pluie
En route vers le nord ! Le pont du Kouilou est encore en travaux mais la largeur des véhicules n’est plus limitée, par contre la vitesse, si : 20km/h, avec des dos d’âne dissuasifs !
La nouvelle piste que nous avion expérimentée en juin dernier a bien souffert avec la saison des pluies sur toutes les portions qui n’avaient pas été consolidées en latérite… pour la plus grande joie des pneus mud et amis du garmin… Evitez quand même de penser la faire de nuit ou de vous retrouver dans les déviations sans carte ou guide !
Première déviation, 20 mètres après avoir quitté le goudron, on retrouve les eucalyptus… et de belle flaques d’eau. Petit retour par la principale…
Finalement on va reprendre le chemin des champs !
Toujours les panneaux pour dissuader de faire du charbon.
Une longue déviation parallèle à la principale (barrée par des bambous) avant de retrouver la latérite
Au retour, un petit zoom sur les dégâts en bordure de la piste en latérite, puis croisement avec un camion qui s’est renversé dans une flaque, lourdement chargé de charbon…
Nouvelles bières
Depuis quelques semaines, on assiste à l’arrivée de nouvelles bières de chez nous. Après la Ngok’, la Primus, la Mützig et la Turbo King..
Place à la Skol et à la Nzoko !
Sur le site de Brasco, on trouve la notice de l’utilisation des différentes bières :
- La Ngok’ permet la communion, les rencontres et renforce les relations pour apprécier les bons moments et se sentir détendu. Il faut la boire en mangeant des mets locaux.
- La Primus est rafraîchissante en toutes occasions. C’est la bière du pays, la plus consommée et la plus appréciée au Congo.
- La Mützig est une bière Premium, consommée par les VIP, les hommes au bon style et qui ont du goût.
- La Tubo King, (la seule brune, et à 6%), est le meilleur choix pour les consommateurs qui veulent un bon stimulant après une journée intense de travail. Il permet de se sentir comme un VRAI Homme, respecté de tous.
On avait donc déjà la bière populaire, la bière pour manger son repas et faire des rencontre, la bière à boire après le travail, et la bière des VIP. Quelle sera donc la clientèle visée pour pour les nouvelles arrivantes ?
Au bord de la route
Glacier de Sel
Un peu après Hinda, en remontant une rivière, on tombe sur les résidus de l’exploitation de la potasse : du sel.
Plus exactement, un glacier de sel. Chimiquement, c’est superbe.. Environnementalement, il n’y a plus rien qui pousse et l’eau est salée dans toute la région.
La Compagnie des Potasses du Congo a arreté sa production en 1977. Ca fait donc près de 40 ans que ce glacier est là, lavé par les pluies du Mayombe.
La rivière, zone thixotropique, présente d’étonnantes formes sur sa surface : des rides lingoides écrêtées, et des petites dépressions : dues à la dessiccation du sol ?