Juste sur la rive, au détour d’un méandre… un grand cri.. il est parti ! Seul l’écogarde a réussi à le voir.
On a eu plus de chance le cercopithèque et les oiseaux : palmiste, calao à casque noir et canard de Hartlaub
Catégorie : Expeditions
En route vers Conkouati
Retour par Sounda
Kakamoeka – Balades
Promenade à travers le village jusqu’à la rivière pour se baigner, sous les rires des femmes occupées à la lessive. On y retournera un peu plus tard pour remplir des bidons quand le filet d’eau du robinet aura fini par se tarir.
Balade sur les hauts de la ville ou nous rencontrons le secrétaire général de la sous-prefecture, un Téké comme en témoignent ses scarifications traditionelle – qui nous explique que le village est situé à la rencontre de 3 ethnies (Yombe, Vili et Punu) et que le nom kakamoeka signifie en Yombe « un seul grand père » pour évoquer l’unité (confirmé par cet article savant). Un peu plus pas, des vestiges de batiments officiels : postes, dépôt, collège… vestiges et slogans d’une autre époque.
Leçons de cuisine à Kakamoeka
Les enfants sont occupés à fabriquer de l’huile de palme. Maman Chantal nous a montré comment préparer le saka-saka (feuilles de manioc pilées, cuites avec des épices), et envelopper le kwanga (polenta de manioc). Par contre, elle a gardé secrète la recette pour accommoder le morceau boa que nous avions amené de Pointe Noire et qui bizarrement après un long périple retournait probablement dans la région ou il avait été capturé.
Flores et ailes du Mayombe
De Sounda à Kakamoeka
On nous avait dit « Une heure de piste ».. Ce qui semblait bien pour 20km !
C’était sans compter la boue, les ravins.. et même un grosse buche qui est tombée d’un arbre au moment où on passait et qui a arraché le rétroviseur !
Finalement un « jakarta » bien piloté ça passe partout !
Et finalement, en un peu moins de 2h, on arrive dans le quartier n°2 de Kakamoeka ! On aura mis quand même moins de temps que le sous-prefet qui est passé par Nkola-Sexo : 14h depuis Pointe-Noire !
Merci à Blandine pour nous avoir pris en photo (1ère photo)
Habitants du barrage de Sounda
Tout comme dans les épaves, dans les ruines du barrage de Sounda, on trouve d’étranges habitants : Des Rousettus aegyptiacus appellées aussi Roussettes Egyptiennes ou Egyptian fruit bat, une des chauve-sourie les plus communes en afrique.
Merci à Christian pour la 3e photo !
Sounda
Une bande d’enfants nous accompagne.
Juste en amont du village, des gorges qui marquent la fin du Kouilou navigable. Nous admirons le paysage depuis le pont métallique, sans doute un fleuron technologique à l’époque de sa construction mais désormais bien rouillé.
Les vestiges du projet de barrage électrique commencé vers 1950 mais jamais terminé. Aux dernières nouvelles les chinois devaient relancer sa construction…
On passe.

