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Damaraland

De la route goudronnée jusqu’à Khorixas, une étrange petite bourgade où se mêlent des ambiances de Far West, d’Afrique et d’Allemagne.

Puis, c’est la piste de sable rouge. La vraie, avec personne d’autre que nous. Le but est d’arriver au lodge (réservé le matin même) avant le coucher du soleil.. Il ne faut pas trainer ! Je commence à bien prendre en main la voiture en 4 roues motrices. Un vrai plaisir à conduire ce gros camion, mais il faudra cependant faire attention à ne pas trop décoller en haut des bosses !

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Foret hantée (Etosha)

On doit quitter Etosha. Un dernier tour au point d’eau nous permet de rencontrer un gros éléphant qui fait son show. Un troupeau de zèbres, de springboks tournent dans tous les sens, des gnous.. Un grand rassemblement par un matin tranquille, et juste nous pour regarder tout ce spectacle : La grasse matinée a du bon des fois !

Détour par la forêt hantée. Des petits arbres séchés, des rares baobabs. Et puis, fini le jardin d’Eden ! Direction Sud, Sud-Ouest.

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Okaukuejo (Etosha)

Le réveil est un peu rude avec les travaux. On s’attarde un peu au point d’eau, et on y rencontre une petite famille de Springboks peureux. Puis, en route.

On continuera de point d’eau en point d’eau. Un vieil éléphant viendra nous voir, l’air un peu menaçant, et on se retrouvera à faire une longue marche arrière.. Impressionnant ! Puis, de grands troupeaux de zèbres, de springboks. Un troupeau d’éléphants traverse la route en file indienne, comme dans le livre de la jungle. On les retrouvera autour d’un grand point d’eau : Oliphantbad. Petits et grands jouent dans l’eau, sans se soucier des girafes et des touristes qui restent à l’écart.

On fera un détour par le lac salé, occasion de sortir de la voiture et de marcher en plein milieu de ce lac, entendre nos pas sur la croute de sel. Seuls au bout du monde..

A l’arrivée au campement, on nous dit qu’il n’y a plus d’emplacement numéroté, il faut prendre un emplacement sauvage. Il semble que la priorité soit mise sur les bungalows et non pas sur les emplacements de camping. On trouvera finalement un petit coin numéroté, avec braii, électricité et eau. La classe ! On va pouvoir faire chauffer nos gros steaks.

On se rendra au point d’eau, deux éléphants sont en train de boire. Un classique :) Mais pendant que j’installe l’appareil sur le pied, deux rhinos arrivent ! Enfin, on les voit ces rhinos ! Trois autres arriveront plus tard.. Instant magique.. Le silence règne au milieu des touristes.

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Halali (Etosha) – 169km

On traine un peu.. Et on se réveille dans un camping un peu vide, avec des petits animaux qui passent d’emplacement en emplacement. Premier petit-déjeuner sauvage, avec le café cowboy, les tartines, quelques photos. Puis, on range tout, on replie la tente de toit avec les couvertures dedans. Et hop, sur la route !

On décide de faire le tour du Fisher’s pan. On y croise nos premiers zèbres ! On mitraille dans tous les sens, le pauvre ne doit pas bien comprendre pourquoi il se fait harceler par deux paparazzis ! Un peu plus loin, une girafe ! Puis un zèbre et une girafe.. Des kudus.. et des centaines d’animaux..

On se dirigera plein Ouest en s’arrêtant à chaque trou d’eau. Sur un, on voit nos premiers éléphants ! Deux éléphants en train de boire dans une flaque grosse comme 3 baignoires. Superbe. On coupe le moteur pour les regarder, avec les girafes restant au loin, attendant leur tour. Puis, arrivent d’autres éléphants, en ligne, superbes. Des dizaines d’éléphants s’amassent autour de ce petit point d’eau.. Instant magique.

Il est temps de rentrer. On prend la route du sud, avec le soleil couchant, .. En mode rallye 4×4, car il faut arriver avant la nuit ! On croise nos premières autruches, un peu affolées, et quelques bambis. Nous arrivons à Halali

On profitera plusieurs fois du joli point d’eau. Des éléphants viennent s’abreuver, et on voit derrière la nature, à perte de vue. Des bruits étranges nous surprennent de temps à autres, et nous espérons à chaque fois voir surgir des lions, girafes ou des rhinos ! Finalement, quelques lions s’approcheront, et se feront rembarrer rapidement par un des éléphant.. Dans la loi de la jungle, l’éléphant est le plus fort !

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Namutoni (Etosha) – 609km

En route pour l’aventure. Se réveiller sous un ciel bleu, entendre des francais à table à coté de nous. Une grande table entre nous avec d’étranges petits animaux en métal.

On charge le camion, on règle quelques formalités : Courses, loueur, et même un petit tour en ville pour trouver la « Namibian Wildlife ». Séverine se moque de moi qui ai les yeux rivés sur le GPS alors que les bureaux que l’on cherche sont sous nos yeux.. Un européen en Afrique..

C’est parti. Je suis étonné de voir plein de voitures sur la route. Je m’imaginais ce pays complètement désert alors qu’il y a de gros 4×4, des vieilles voitures, et même des radars ! On passe des villes qui ne sont en fait que des rues, construites autour d’un supermarché et d’une station essence. On fait le plein à mi réservoir. Des enfants essayent de nous vendre des noix taillées avec notre nom dessus. On cède, et finalement on sera bien content d’avoir ces deux noix étranges dans notre fourgon. Je suis un peu choqué par ce négoce à l’africaine, cette facon de vouloir parler aux gens et de raconter la tristesse pour obtenir deux billets. On se sent si fautifs de débarquer dans ce pays avec nos jouets hors de prix, et de voir des gamins sans famille avec de vieux tshirts troués nous parler de Zidane, nous parler simplement, sans trop nous agresser. Goliath va à la rencontre de David.

Séverine m’emmène manger dans un fast food. Elle fait attention à moi, elle sait que ce n’est pas facile de débarquer dans un monde comme cela. Meme elle ne s’y habitue pas vraiment. On reprend la route, un peu en retard sur nos prévisions. Un court arrêt à Tsumeb pour faire le plein de bois pour le braai du soir. Encore une petite ville minière posée là, on ne sait plus vraiment pourquoi. Direction le soleil couchant, sur fond de musiques africaines. Les grands espaces, la liberté.

On arrive à la nuit tombée au poste de Namutoni. Un sourire, le garde nous laisse passer en expédiant les formalités d’usage. Encore une dizaine de kilomètres avant le camp. On roule doucement, on croise nos premiers zèbres affolés par les phares. La porte du camp est fermée. On attends, ne sachant plus trop quoi faire. Un garde arrive et nous fait la morale d’arriver si tard. Il consent à nous ouvrir l’entrée de service, et on rentre dans le camp comme deux garnements qui n’ont pas entendu la cloche de la récré sonner. Des campeurs et des braais partout. On monte la tente à la frontale, on fait notre feu, notre première grillade, notre premier camping, rien que tous les deux.

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Windhoek

Windhoek, enfin ! Après de longues heures de vol, un passage à Paris et à Jo’burg, me voici arrivé dans l’aéroport de la capitale de Namibie. Il fait chaud, c’est plutôt propre, et mon sac est arrivé.. Donc pour l’instant, tout va bien ! En plus, mon avion est arrivé relativement à l’heure, du coup, j’ai le temps d’aller en ville pour aller chercher notre automobile avant que Séverine arrive par le prochain vol.

Le chauffeur qui doit m’amener en ville est là avec mon nom sur un panneau. Je commence à discuter avec lui, mais on a du mal à se comprendre.. Hum, il va falloir que je révise mon Namibien, enfin l’anglais avec l’accent Namibien. Je me dirige vers sa voiture, coté droit. Il me dit que c’est lui qui conduit.. Ah oui, c’est vrai qu’on roule à gauche dans ce pays ! Je regarde les longues étendues d’herbe sèche, et le questionne sur les panneaux étranges au bord de la route. On passe un poste de police, puis on arrive chez le loueur. Je prend possession de la bete, après avoir été longuement briefé sur le matériel de camping, je passe à la caisse. Mes deux cartes bancaires ne passent pas, ni la Visa premier, ni l’Amex Corporate. C’est un comble, on prend les cartes de crédit les plus chère pour être peinard, et quand on en a besoin, elles nous plantent. Appel au service Premier: Il est samedi, ils ne peuvent rien faire, sauf si ma carte est perdue ou détruite. Ca peut s’arranger, leur dis-je en regardant la poubelle. Appel à American Express : Oui, tout à fait, nous avons vu qu’il y avait deux transactions africaines, et comme c’est la première fois, et pour un montant important, on a trouvé ca louche. Pas de soucis, on débloque ! 5 minutes après, les 1500 euros étaient débités. Par contre, la petite aventure ne me laisse pas assez de temps pour aller faire les courses. Je prend un peu de cash, et direction l’aéroport !

Je retrouve ma belle, juste descendue de l’avion. Après de longs mois, on est enfin de nouveau tous les deux.

Direction la ville. Séverine avait réservé une chambre au Londiningi, place célèbre chez les Français.. Et oui, les gérants sont Français ! On y va. Un endroit très sympa, très accueillant. Les patrons sont de sortie pour un pot à l’ambassade pour fêter les élections. Et oui, aujourd’hui, on vote pour notre nouveau président. On pose nos affaires, et on se dirige vers un resto avec notre gros camion qui se révèle assez pratique pour se garder sur les trottoirs. Notre premier repas ensemble depuis trop longtemps. Un gros morceau de boeuf, de la Windhoek Lager, et des conversations de retrouvailles. Sous les étoiles de l’hémisphère sud, nos yeux se ferment.

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Préparatifs

Pendant plusieurs mois, on en rêvait. Une destination lointaine et mystérieuse, un petit bout du monde sortant des chemins classiques du tourisme de masse. Un pays dont je ne connaissais même pas l’existence un an avant. Pendant des semaines, la tension montait. Des centaines de sites web, de compte-rendus de voyage, de forums, des livres, guides, conseils.. Toute information était bonne à prendre. J’ai même affiché une carte au format A1 dans les toilettes, qui s’est vue remplie de petits post-it tout au long de la préparation.

Les billets d’avion et la voiture. Les deux choses les plus importantes à planifier. Nous avons choisi d’être autonome et de décider pendant notre route des endroits ou nous nous arrêterons. Si possible, mixer les campings et les lodges, toucher le plus de choses possibles, profiter de ce beau voyage. Un gros 4×4 Nissan King Cab avec une tente de toit nous est apparu un très bon choix. Voiture solide, robuste, un 3.0L diesel avec 4 roues motrices, une bonne garde au sol, 140L de réservoir (1000km d’autonomie), et le plein d’équipements de camping. Bref, parfait pour être autonome !

Le tracé a été calculé, les cartes tracks4africa sont entrées dans le GPS, de longues listes de matériel, de choses à prévoir, bref, beaucoup de préparations, toujours plus passionnantes les unes que les autres.. Le voyage se rapproche.. jusqu’au jour ou..

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Côte d'Azur France

Donator : Vive le pain d’Epice

Alors, tout d’abord, je suis parti de Pau (dans le 64 pour les très mauvais en géo) vendredi en fin d’aprem vers 17h. Mon bi à fleurs (que j’avais pris le temps de gonfler entre midi et deux) dans le coffre avec sa nouvelle robinetterie DIR manifoldée. La tanche et tout le reste dans le sac. Hop, le coffre fermé, cap plein Est. Après 5h30 de route (680km, la moyenne n’est pas trop mal) et une 40aine de litres d’essence plus loin, j’arrive à Hyères. Je prépare mes affaires, et zou, au dodo.

Le lendemain, debout aux aurores. Je ne retrouve pas mon bonnet en laine orange fluo. C’est pas grave, j’en emprunte un bleu. Après un petit dej dans la maison (trop froid sur la terrasse), on charge la voiture, et zou, au club. Presque les premiers sur le parking. La route de l’Alamanarre était fermée, j’ai du faire le tour par la Capte. La mer est d’huile, pas un brin de vent, et un grand soleil. Au club, je fais le plein du bi (fraichement rééprouvé), equipement, et zou, sur le nouveau bateau du club. En quelques minutes, à une 20aine de noeuds de pointe, nous sommes à la gab. Zou, on est les premiers à l’eau.

Je n’ai pas mis l’étanche par solidarité avec mon binome. Donc, 12mm tous les deux. L’eau est à 14 degrés.. bbrrr.. Mais on s’y fait. La visi est bonne, et ca va etre parfait pour une plongée de reprise (oui, ca fait genre 5 mois que j’ai pas plongé pour cause de saison d’hiver et donc de weekends au ski..). On plonge, il y a quelques mérous. Certains dans la zone des 30 metres. Puis, je vois quelques belles gogones vers 40, aller zou, on y va. On se promène un peu, on croise quelques murènes, des mérous, plein, un banc de barracoudas, et plein d’autres bestiaux dont les noms se trouvent dans les hors série des magazines de bio. Mon binôme m’annonce 30 bars. Il m’en reste 130 (ben oui, en plus de ne rien consommer, j’ai 24L et lui 15). Du coup, je lui file d’un commun accord mon tuyau long, et on continue à se promener le long des gorgones et murènes. Et là, pour le première fois, je vois une araignée ! Genial, je ne savais même pas qu’il y en avait chez moi de ces bestiaux là.

Une heure de plongée, on remonte sous le bateau. Mais le bateau se casse.. Hein ? Hum, il nous avait pas vu et est parti nous chercher ailleurs. Une paire de minutes plus tard, le revoila. On est les derniers, comme d’ab. Parametres ? 43m, 61 minutes. C’est cool, ca remet bien dans le bain.

On rentre, et on passe l’aprem à discuter, et à refaire le monde.

Le lendemain, rebelotte. Mais cette fois sur mon lieu préféré (hors plongées dans le pacifique) : Le Donator. On se lève encore plus tot, il fait encore nuit. La nuit fut très bonne, quoi que un peu courte. On retourne au club, même rituel. Toujours en humide, toujours un peu d’air dans le bi, on check tout, ca roule man. On retourne sur le nouveau bateau, et en quelques minutes, on est sur zone. Les premiers sur le site, comme hier. Le sondeur merdouille, Philippe fait ca aux amers, geuzage en règle, et hop, c’est parti !

Descente dans le bleu, un léger courant résiduel. L’épave se dessine sous nos yeux. On est sur l’avant. Comme un rituel, on break à droite, et on suit la coque sur le fond de sable jusqu’à l’hélice. On passe dessous comme des enfants. Ce n’est pas la narcose hein, juste que ca nous amuse à chaque fois ! On remonte le long de la coque, on rentre dans les coursives, les cales. Pas beaucoup de poissons, mais toujours plein de gorgones, et la magie de ce pinardier plein d’histoires. Une lampe est tombée en rade, celle de mon binome. Je lui donne la mienne car j’utilise mon phare. On se dirige vers l’avant. J’aime bien cette partie là. Il y a des couloirs qui me tentent bien à chaque fois. Mais là, je phare tombe en rade. Grr. Tant pis.

On promène un peu. Un coup d’œil sur l’ordi : 16 minutes. Il est temps de remonter, sinon, on va passer des heures aux paliers et les gens qui se caillent sur le bateau vont encore nous hair. Hop, on croise plusieurs palanquées aux pendeurs. J’aime bien les paliers du donat dans le bleu. Ca a quelque chose de magique. On croise des gens différents, qui ont tous leur plongée derrière eux, et qui se reposent là, un peu comme si le temps s’arrêtait. Ils ont tous leurs paramètres et leurs profondeurs de paliers. Seuls quelques regards se croisent. Je joue avec un rapala que j’ai décroché d’une gorgone. Il a des amecons (tiens, comment ca s’écrit ce truc là) partout, il faut que je fasse attention à pas accrocher mon binôme avec.

On remonte. Presque les derniers. 51m (comme le pastis), 38 minutes. Tout juste le temps d’avoir frais ! On repart, comme on est venu, plein de souvenirs dans la tête. Rincage et séchage du matos, on refait le monde.

Puis, on rembarque tout dans l’auto, et c’est reparti pour Pau. Un weekend presque comme les autres. Une coupure dans le temps.

Pour les commentaires, voir ici, sur Plongeur.com.

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Pic du Cabaliros

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Tour du pic de Sède