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Côte d'Azur France

Donator : Vive le pain d’Epice

Alors, tout d’abord, je suis parti de Pau (dans le 64 pour les très mauvais en géo) vendredi en fin d’aprem vers 17h. Mon bi à fleurs (que j’avais pris le temps de gonfler entre midi et deux) dans le coffre avec sa nouvelle robinetterie DIR manifoldée. La tanche et tout le reste dans le sac. Hop, le coffre fermé, cap plein Est. Après 5h30 de route (680km, la moyenne n’est pas trop mal) et une 40aine de litres d’essence plus loin, j’arrive à Hyères. Je prépare mes affaires, et zou, au dodo.

Le lendemain, debout aux aurores. Je ne retrouve pas mon bonnet en laine orange fluo. C’est pas grave, j’en emprunte un bleu. Après un petit dej dans la maison (trop froid sur la terrasse), on charge la voiture, et zou, au club. Presque les premiers sur le parking. La route de l’Alamanarre était fermée, j’ai du faire le tour par la Capte. La mer est d’huile, pas un brin de vent, et un grand soleil. Au club, je fais le plein du bi (fraichement rééprouvé), equipement, et zou, sur le nouveau bateau du club. En quelques minutes, à une 20aine de noeuds de pointe, nous sommes à la gab. Zou, on est les premiers à l’eau.

Je n’ai pas mis l’étanche par solidarité avec mon binome. Donc, 12mm tous les deux. L’eau est à 14 degrés.. bbrrr.. Mais on s’y fait. La visi est bonne, et ca va etre parfait pour une plongée de reprise (oui, ca fait genre 5 mois que j’ai pas plongé pour cause de saison d’hiver et donc de weekends au ski..). On plonge, il y a quelques mérous. Certains dans la zone des 30 metres. Puis, je vois quelques belles gogones vers 40, aller zou, on y va. On se promène un peu, on croise quelques murènes, des mérous, plein, un banc de barracoudas, et plein d’autres bestiaux dont les noms se trouvent dans les hors série des magazines de bio. Mon binôme m’annonce 30 bars. Il m’en reste 130 (ben oui, en plus de ne rien consommer, j’ai 24L et lui 15). Du coup, je lui file d’un commun accord mon tuyau long, et on continue à se promener le long des gorgones et murènes. Et là, pour le première fois, je vois une araignée ! Genial, je ne savais même pas qu’il y en avait chez moi de ces bestiaux là.

Une heure de plongée, on remonte sous le bateau. Mais le bateau se casse.. Hein ? Hum, il nous avait pas vu et est parti nous chercher ailleurs. Une paire de minutes plus tard, le revoila. On est les derniers, comme d’ab. Parametres ? 43m, 61 minutes. C’est cool, ca remet bien dans le bain.

On rentre, et on passe l’aprem à discuter, et à refaire le monde.

Le lendemain, rebelotte. Mais cette fois sur mon lieu préféré (hors plongées dans le pacifique) : Le Donator. On se lève encore plus tot, il fait encore nuit. La nuit fut très bonne, quoi que un peu courte. On retourne au club, même rituel. Toujours en humide, toujours un peu d’air dans le bi, on check tout, ca roule man. On retourne sur le nouveau bateau, et en quelques minutes, on est sur zone. Les premiers sur le site, comme hier. Le sondeur merdouille, Philippe fait ca aux amers, geuzage en règle, et hop, c’est parti !

Descente dans le bleu, un léger courant résiduel. L’épave se dessine sous nos yeux. On est sur l’avant. Comme un rituel, on break à droite, et on suit la coque sur le fond de sable jusqu’à l’hélice. On passe dessous comme des enfants. Ce n’est pas la narcose hein, juste que ca nous amuse à chaque fois ! On remonte le long de la coque, on rentre dans les coursives, les cales. Pas beaucoup de poissons, mais toujours plein de gorgones, et la magie de ce pinardier plein d’histoires. Une lampe est tombée en rade, celle de mon binome. Je lui donne la mienne car j’utilise mon phare. On se dirige vers l’avant. J’aime bien cette partie là. Il y a des couloirs qui me tentent bien à chaque fois. Mais là, je phare tombe en rade. Grr. Tant pis.

On promène un peu. Un coup d’œil sur l’ordi : 16 minutes. Il est temps de remonter, sinon, on va passer des heures aux paliers et les gens qui se caillent sur le bateau vont encore nous hair. Hop, on croise plusieurs palanquées aux pendeurs. J’aime bien les paliers du donat dans le bleu. Ca a quelque chose de magique. On croise des gens différents, qui ont tous leur plongée derrière eux, et qui se reposent là, un peu comme si le temps s’arrêtait. Ils ont tous leurs paramètres et leurs profondeurs de paliers. Seuls quelques regards se croisent. Je joue avec un rapala que j’ai décroché d’une gorgone. Il a des amecons (tiens, comment ca s’écrit ce truc là) partout, il faut que je fasse attention à pas accrocher mon binôme avec.

On remonte. Presque les derniers. 51m (comme le pastis), 38 minutes. Tout juste le temps d’avoir frais ! On repart, comme on est venu, plein de souvenirs dans la tête. Rincage et séchage du matos, on refait le monde.

Puis, on rembarque tout dans l’auto, et c’est reparti pour Pau. Un weekend presque comme les autres. Une coupure dans le temps.

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