En route vers Spitzkoppe, pas mal de gués à passer. A l’arrivée de cette longue route, les sommets sont dans les brumes.
Catégorie : Namibie
Forêt pétrifiée
Les éléphants du désert
Doro !Nawas
Un fort au milieu du désert.
On profite du paysage même si le ciel reste très brumeux, comme un souvenir de l’orage de la nuit passée. Une petite balade guidée nous permet de découvrir la flore (euphorbes, welwitschia) et la faune… cryptique (bien camouflée) !
Le lendemain en 4×4, on va plus loin au delà des dunes, à la recherches de éléphants du désert… sans succès mais étonnés par le paysage printanier.
Face à face
Après la visite aux Himbas, retour au camp pour profiter de la « splash pool » qui porte bien son nom : enfin un bassin ou les enfants ont pied et pas la profondeur standard (pour géants sud af) de 170cm. On admire les gros nuages qui se massent sur les montagnes, qui s’assombrissent…
Au crépuscule c’est un énorme orage avec des trombes d’eau qui nous tombe dessus.
Première manche : diner noyé, feu éteint, repli frigorifié contre la voiture (et même dedans pour les enfants) et regard inquiet vers la tente qui semble montée au milieu d’un torrent.
Deuxième manche : on va prétendre que la pluie se calme, le riz au poulet et curry va finir par cuire au réchaud et tout le monde ira se coucher dans les couvertures polaires à peine humides – vive le matos sudaf !
6 heures plus tard quand la pluie a finalement cessé on a trouvé qu’on s’en sortait plutôt bien… en attendant de voir l’état des pistes !
Chez les Himbas
Si bien organisée que soit la visite, ce n’est rien pour « comprendre » les Himbas. Tout au plus un aperçu, des impressions.
Il n’y a pas vraiment de village, les femmes arrivent peut à peu à pied, ayant eu vent de notre visite. Les jeunes et les hommes sont partis garder les troupeaux ou faire des achats, plus au nord.
Démonstration de toilette Himba, pour les femmes qu’un tabou empêche de se laver à l’eau, elle consiste à s’imprégner d’une poudre ocre et à se parfumer avec les fumées d’un arbuste odoriférant.
Beaucoup de parures, les plupart liées au statut matrimonial : bijoux en coquillage, jambières en métal et au nombre d’enfants. Coquetteries aussi, j’ai l’impression que le summum de l’élégance est de ressembler à une vache : coiffure à corne, tablier de cuir, mais la civilisation du plastique parvient tout d emême à s’immiscer : emballages ré-utilisées en parure de tête ou téléphones portables… difficile de trouver des recharges. Le guide interprète est sollicité, pour la prochaine visite. Et pour le réseau ?
Difficile de lancer la danse, en pleine matinée mais peu à peu, les jeunes filles s’animent et rient, sous les invectives et moqueries du « maitre de danse », le jeune en tshirt violet qui ne voulait pas se lever au début.
La Piste de Palmfontein
Un joli camp au milieu des kopje, amas de granite altérés qui se scindent en sorte de boules empilées. Les paysage est magnifique, on est tout seuls, les site sont bien entretenus avec un gazebo au dessus du coin cuisine et un donkey system pour avoir de l’eau chaude : la douche est un peu plus loin derrière un mur de pierre. Dans le grand kopje de l’entrée, une petite piscine a été aménagée à côté d’un bar et d’une terrasse avec vue. Perfect !
On fait sécher toute la literie trempée par le dernier orage, on admire le coucher de soleil et le ballet des babouins en haut des pierres.
Dolomite camp
A l’extrémité Ouest du parc, une zone d’accès limité, pour les privilégiés qui réservent au lodge. Un bon argument pour qu’on se repose une nuit des joies du camping !Des bungalow perchés en haut d’une colline pour observer zèbres, oryx et éléphants… depuis la terrasse ou la piscine !
On a bien dormi malgré l’orage… qui a détrempé toutes nos affaires restées sanglées sur le toit de la voiture : draps, matelas !