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Mascareignes Rodrigues

Sentier côtier

Il est temps de repartir. On s’arrête acheter un pot de piment, et on apprendra que ca n’est pas la saison du célèbre miel et qu’il faudra revenir plus tard. Puis, après avoir demandé aux jeunes du coin ou était notre bus, on s’assoit sous un abri. Le temps passe, et on commence les cartes postales devant les enfants qui vendent des friandises. On monte dans notre bus, la « Perle de Rodrigues » qui semble bondé au démarrage. Petit à petit, on s’aperçoit que l’on peut transformer des banquettes deux places en 4 places, les mamans qui sont debout prêtent leurs enfants aux dames assises qui les prennent sur leur genoux. C’est beaucoup plus simple que d’échanger les places ! Ce bus est une ambiance formidable. Le contrôleur reconnait les voyageurs et s’avance de temps à autres vers ceux qui sont montés entre temps et qui n’ont pas encore payé. Il sort un ticket imprimé de pâles inscriptions violetes d’une drôle de machine à manivelle.

On descendra un peu trop tot, pensant que le bus partirait vers l’Ouest à un croisement. Sur la route, nous croiserons des Rodriguais, à pieds ou en vélo, un apprenti kitesurfer dans le lagon, et notre bus qui repassera dans l’autre sens. On marchera sur la plage, entre les arbres, sur des platiers et des falaises. Un bien joli chemin côtier qui passe d’une anse à la montagne. Un chemin qui ne demande qu’à y flâner, mais on doit se presser car le soleil décline et le GPS n’est pas très rassurant sur la distance restante. Pour couronner le tout, nous sommes en sandales, sans lampe, avec comme seule nourriture notre petit pot de piment. La nuit arrive et nous retrouverons le chemin qui nous menera rapidement jusqu’à notre plage où nous pourrons enfin trainer dans l’eau salée. Nous finirons notre soirée à la table de Bernard, en écoutant notre conteur, la tête pleine des images de la journée.

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