Il est assez rare de tomber au moment du remplissage des charbonnières !
Bientôt, ce tas de bois ressemblera à ca !
Il est assez rare de tomber au moment du remplissage des charbonnières !
Bientôt, ce tas de bois ressemblera à ca !
En passant manger à l’auberge de Prosper, je retrouve une borne astronomique IGN datant du 9 juillet 1948. Toujours en place dans la cour de l’école, à quelques mètres du pylone téléphonique. Les habitants pensaient que cette construction marquait un gisement pétrolier et savent maintenant qu’ils ont plutôt un patrimoine historique à préserver !
En quittant Sibiti, quelques fabricants de briques exposent leurs œuvres.
Puis, on prendra un petit raccourci par Mont Bélo et ses étranges collines rappelant les monts de la lune
Pour accompagner la viande de brousse, il faut du vin de palme ! Pour l’avoir bien frais et pas coupé avec du sucre, on se rend directement à la production, pour aller le chercher en haut du palmier.
Attention à la surpression, en quelque heures, les bouteilles fermées exploseront ! Ne pas oublier de percer les bouchons..
Les pygmées de Sibiti sont nomades pendant la saison sèche et sédentaires pendant la saison des pluies. Même si une loi promulguée l’année dernière interdit la marginalisation (et donc l’esclavage) de cette minorité ethnique, elle ne semble pas encore appliquée et laissent les pygmées dans l’alcool, la fumée de chanvre et la misère. Leur revendication du jour face au peut-etre futur député : des vétements en pagne et pas des t-shirts blancs publicitaires qui se salissent trop vite.
Sur le bord des pistes, on trouve de tout, des fois très frais, d’autres fois juste fumé.
Ici un Sibissi (Thryonomys swinderianus) qu’on ramènera avec nous, et un petit singe (sûrement issu d’une espèce protégée) qu’on laissera.
Passage au marché de Sibiti. Des gazelles, antilopes, du mbala (sorte de fouine) ou du pangolin (espèce protégée).
On se contentera de gazelles fraiches et fumées pour la route.
Nous sommes enfin arrivés jusqu’à l’Ogooué, fleuve d’environ 900km traversant le Gabon. Pour le traverser et se rendre aux champs, les habitants de Zanaga utilisent un pont de lianes de 65m de long qu’ils refont entièrement deux fois par an. La légende locale dit qu’il a été construit pour la première fois par Brazza.
Attention ou vous mettez les pieds !
En route pour l’Ogooué par une petite piste depuis Zanaga.
Mais arrivés au premier pont, ca passe plus. Dommage, il restait juste une poignée de kilomètres sur les 350 déjà parcourus aujourd’hui !
En fait, si, ca passe, mais uniquement avec un pickup local !
S’en suit une course contre le soleil pour arriver à notre destination avant la tombée de la nuit !