On a attendu un peu le bac, qui devait faire deux voyages pour déposer toute la troupe de l’autre côté du fleuve. On passe avec un jeune congolais qui prend presque plus de photos que nous avec son téléphone ! Lui pousse le voyage jusqu’à Nzambi.
Passer le Kouilou, noter l’avancement de la flotte de pêche chinoise, en construction ou réparation au chantier sur les berges, faire un brin de conversation avec le smilitaires de faction ce jour férié. Retrouver la piste, qui semble une autoroute maintenant, sur laquelle il faut prendre garde à modérer sa vitesse, on n’est pas à l’abri d’un dérapage, ou d’un dos d’éléphant (vu leur taille !). En arrivant à la Noumbi, une banderole nous annonce l’événement de ce long week-end de Toussaint. 
Dans cette barque, des soles, des petits requins et un énorme bar. Il y avait du monde pour attendre ces quelques poissons, dont des militaires armés qui venaient acheter leur repas du jour.
Mais les vrais courageux étaient en face et risquaient leur pêche sur les derniers mètres les séparant de la plage.
Arrêt topo. 
Il n’y a pas que des chimpanzés et des gorilles près de chez nous, on croise aussi le Guib harnaché (Tragelaphus scriptus) !
Ca change des palmistes! Beaucoup de rapaces (flous) dans les eucalyptus.
Un hors-piste vers la rivière nous conduit devant ce jardin. Les plants de tomate de la saison passée portent encore des fruits de la taille du pouce.
Des images de la plante et de la feuille, pour complèter le post sur la préparation.
Autres jolies feuilles, celles de la papaye !
