Ce dimanche, on a choisi la route bitumée pour se diriger vers la Baleine : pas question de finir englués comme la semaine dernière, ou de s’enfoncer dans une décharge de sables mouvants comme la veille en allant à la plage ! Sortie de Pointe Noire, péage de Lemba, tout va bien. Après les pluies de la semaine, il y a par endroits pas mal de terre sur la route, ce qui provoque l’apparition de barrages improvisés ou des « cantonniers » réclament un peu de monnaie pour faire avancer le déblaiement. Quelques kilomètres plus loin – stop : un petit glissement de terrain, boue et arbres mêlés, barre la route.
Demi-tour, au péage : « vous êtes au courant que la route est bloquée un peu plus loin? » « Oui, nous avons sensibilisé les autorités, ca fait deux jours maintenant ».
Par contre les promeneurs du dimanche, eux il ne vaut mieux pas les sensibiliser !
Derrière les grandes herbes, la mer dont la couleur indique bien que la pluie lessive depuis plusieurs jours !
Année : 2011
Offshore
Crabes fantômes
On en a vu à Conkouati, près de la frontière avec le Gabon, et revoici ces Ocypodes africana au sud, à quelques kilomètres de Cabinda.
Ils prennent les vagues, et se réfugient dedans en laissant juste les yeux dehors.
Lodge
Boueux
En fait, ça ne passait pas. Deux heures et demie pour faire demi-tour. Heureusement qu’on nous a aidé !
Cinq histoires sous la pluie : celui qui gardait les souches d’eucalyptus en mangeant des boites de tomates, celui qui allait au village, celui qui faisait du charbon, celui qui rentrait a Pointe Noire et celui qui cherchait juste des cigarettes !
Pluvieux
Deux sacoches
Nationale 5 retour
Retraverser
Pour repasser la rivière, c’est un peu moins simple qu’à l’aller. D’abord on appelle les passeurs en se servant du « gong » improvisé, puis on attend jusqu’à ce qu’une pirogue s’approche, lentement, en remontant le courant. Pas d’essence pour le bac. Nous, avions laissé toute notre fortune – 5 litres – il y a 2 jours.
On explique, on calcule, mais le passeur est déjà reparti nous laissant en plan, avec des numéros de portables absents. On entend au loin une pétarade de moteur, qui s’éteint.
Discussions inutiles, attente, jusqu’à ce qu’arrive un camion. Le chauffeur s’étonne de nous voir bloquer ainsi le passage, tente de nous contourner mais nous sommes bien installés. Finalement il en prend son parti, passagers et chargement passeront avec nous. Un coup de fil un peu véhément et dix minutes plus tard le bac miraculeusement alimenté arrive, et embarque tout le monde. Le passage nous aura pris 2 bonnes heures !