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Fakarava Polynésie Française

Plongées et vie sur Fakarava

Après une nuit tranquille et un petit dej avec les tahitiens, on retrouve nos potes plongeurs, et on part sur leur semi-rigide. C’est le même bateau que les gardes cotes New Zealandais, armé pour 8-10 plongeurs environ. Moteur de 225 chevaux.. On est à la passe très vite. On a enfin des blocs avec doubles sorties, ca fait du bien de replonger dans un club ou il fait bon vivre !

On saute à l’eau.. On croise une tripotée de requins, un gros napoléon. Puis une manta passe doucement à coté de nous. On la suit un moment, c’est tellement beau ! Suivent d’autres requins, puis un gros tetredon moucheté. Plein de belles choses pour se remplir les yeux ! Après un ma’a au Maitai (plein de souvenirs..)

Deuxième plongée, passe rentrante : Des centaines de requins dans tous les sens, qui passaient à quelques centimètres de nous. C’est la première fois que je vois des gris jouer avec le courant. On surprend des pointes blanche en train de roupiller sous les rochers. On les réveille avec un gros coup de flash :D Nuages de poissons, on joue dans les vallées, portés par le courant.. On en oublie presque la profondeur et le temps, et les 8 minutes de paliers affichés à mon suunto me ramènent à la réalité (comme d’ab, j’avais le plus de paliers..).

On rentre, balade sur le platier, Hinano en regardant le soleil couchant, puis retour à la pension où Ato et Corinna nous attendaient avec des langoustes fraichement pêchées du matin, dorades.. Le repas des guerriers ! Longue soirée à regarder les étoiles.. Des moments à partager à deux.

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Fakarava Polynésie Française

Fakarava !!

Quelques minutes de vol, un jus de fruit, et on rejoint mon atoll préféré : Fakarava. On passe au dessus de différents atolls, sans habitants ou presque. Sans cocotiers ou presque. Ca doit être paisible une retraite la bas.

On se pose, je retrouve quelques connaissances : Anabelle qui s’est reblondi les cheveux, son tane « Sane », je recroise quelques têtes connues. Puis collier de fleur, on ramasse les bagages et Ato nous emmène à sa pension : Paparara. Avec nous, un Tahitien complétement fumé (l’avion avait 2L de Hinano de retard..) à 2h de l’aprem. Tahitien qui parti avec le fils d’Ato pour aller pécher la langouste dans la passe sud. Pêche non fructueuse.. On se demande combien d’Hinanos il y avait dans la caisse !

On dépose les bagages, quelques longueurs de lagon.. On croise une raie pastenague qui nous suit un petit moment. Puis Ato nous propose d’aller pêcher avec lui sur le récif. Une dizaine de chirurgiens, quelques dorades.. Péchés à la Tahitienne : On se laisse couler avec le fusil, on attend que le poisson approche, et on tire. Quand il s’est fait avoir trop souvent et qu’il vient plus, on accroche un poisson à la base du fusil qu’on agite. Les autres viennent voir, et Poum ! Un requin gris est venu nous embêter. Il a pris une flèche. Il est reparti tout penaud, il devrait se faire manger par un de ses collègues un peu plus tard. On rentre discuter avec Serge et Karine, bien contents de nous voir. Rendez-vous pris pour demain matin. J’ai trouvé une petite place dans le fare des parents, ca tombe bien, on a eu quelques rincées pendant la nuit.. Le bungalow est plus rustique que les grands hôtels où on était, mais c’est tranquille et on est vraiment avec des vrais Tahitiens. Enfin, des Puamotus.

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Polynésie Française Rangiroa

Dernières heures à Rangi

Je ne sais même plus quel jour on est. Le 10 d’après ma montre, peutêtre un lundi, ou un samedi, don’t care. Passage à la passe de Tiputa pour croiser les dauphins. En vain. Peutêtre qu’ils étaient en congés, partis à la montagne ! Petite marche, on rentre faire les sacs.

Un petit passage dans le lagon, jouant avec quelques poissons jaunes. Puis, direction l’aéroport, le short complétement mouillé, les tongues au pieds, les palmes et le masque à la main, et un chapeau en fauilles de coco sur la tête. A l’enregistrement, mon sac s’alourdit encore un peu.. 30Kgs. Pourtant, je n’ai rien rajouté.. Ptet que le materiel était encore un peu trop mouillé.

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Polynésie Française Rangiroa

On plonge

Levé tôt. Petit dej bien copieux et hop, on monte dans le pickup qui nous emmène 100m plus loin au club « Top Dive ». En général, j’évite les topdives, car ca sonne américain et c’est une chaine inter-îles. Et d’habitude, on va au « 6 passengers », le club dans lequel j’ai fait ma première plongée (après le baptème militaire) et la seule avant le passage du niveau 1. Mais maintenant, rançon du succès, ils sont devenus une usine à bulles avec 3 bateaux. Du coup, sur les conseils de quelques amis, on est allé au Topdive. Très chouette petite plongée au nitrox 37 (j’avais l’impression de me faire américaniser un peu ;) ) où on a vu des poissons de toutes sortes. Mais rien de gros.

Après être allé manger au snack du ponton d’à coté de chez Glorine, et donné à manger du riz collant aux poissons (dont un gros oiri titan), on retourne plonger !

Briefing : On retourne sur Tiputa, et cette fois, on va faire une rentrante. On va descendre dans la zone des 40 dans le bleu, on reste groupé, et ca va être cool. Alors, on se met à l’eau, on croise une tribu de dauphins qui jouent et se bagarrent juste devant nous vers 40-50m. On voit aussi des bancs d’énormes barracudas qui nous regardent sur le coté. Sur le fond (vers 100m), on distingue des centaines de requins gris qui tournoient. Je reste dans la zone des 50, guettant les premiers signes de l’hyperoxie (Nitrox27 oblige). Et là, vers 70m, un premier vol d’une dizaine de raies léopard passe. Certaines plus hautes, on les voit vraiment bien. On continue dans le bleu, au dessus du grand vide. Un deuxième vol de raies léopard (12 exactement) en formation repasse. C’est majestueux, j’en ai la tête qui tourne. Euphorie, légère surconso, hyperoxie ? Un coup d’oeuil au mano m’indique que ma conso est tout à fait normale, je remonte donc de quelques mètres pour repasser à une ppO2 de 1.6, puis 1.4. On croise des napoléons, des barracudas, des bancs de poissons, etc.. On se laisse dériver dans le courant de la passe, les bras écartés, avec l’impression de voler. Je passe au dessus d’un gros sept doigts, surpassant l’envie de l’emporter avec moi. Je met un coup de palme, le détendeur se met en surpression.. Hop, roulades au dessus des coraux, on plane.. Retour sur le bateau après une grosse heure de bonheur. Seule déception, une autre palanquée a croisé un marteau. Pour la petite histoire, ca fait maintenant 4 ans que l’on plonge dans l’espoir d’en croiser un.. Le saint graal. Lui et le tigre, bien sûr. Ca sera pour la prochaine fois, ou celle d’après. De toutes façons, c’était déjà trop beau.

On rentre, des images plein la tête. Passage sur le platier, on trempe dans l’eau, puis direction resto et mahi mahi au gingembre habituel :) Un petit coup de piscine à débordement.. Douce et dure la vie..

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Polynésie Française Rangiroa

Dure vie sur Rangi

Après un transfert en truck, on arrive au Kia Ora. Jus de fruits, tiare… Je croise des couples avec un tshirts « we honeymooned at Rangiroa’s Kia Ora », ou un truc du genre. En me promenant sur la plage, je croise tous les couples avec leur bungalow sur la plage, chaises longues privées, hamacs deux places, voir piscine à débordement ou jaccusi privé. Il faut se résoudre à profiter des joies du lagon. PMT, je joue avec les diodons, et j’arrive à chopper un poisson picasso qui s’est réfugié dans un trou trop petit… Il fait « humpf » « humpf » à chaque fois que je lui gratouille le ventre. Je trouve quelques petits poissons (genre des nemos mais noir et blanc et de 5cm de long environ) qui se cachent dans le corail.

Coucher de soleil à travers les bungalows sur pilotis. Je croise des couples d’italiens, assez volubiles.. Ils regardaient le coucher de soleil en faisant beaucoup de bruit. Encore une « soirée merveilleuse », avec cette fois des jolies vahines. Photos, vidéos et excellent buffet avec langoustes et poissons exotiques. J’avoue avoir mangé comme quatre et avoir descendu les 3/4 du plat de langoustes. Couchers de soleil au dessus des fares sur pilotis.. Ambiance romantique..

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Manihi Polynésie Française Rangiroa

On passe sur Rangiroa

Petite grace mat, nage libre dans le lagon. J’y croise quelques oiris, un petit pointe noire.. Des apnées, mais à 15-20m seulement, dans le bleu, il faut rester sage ;)

Billard, nage.. Le temps passe, il est temps de monter dans l’avion. On sort de l’eau, on prend les palmes à la main, et zou, direction Rangiroa. On croise le cortège du congré de la mama polynésienne en balade sur les îles. C’est chouette pour faire des photos. Un peu floues certaines car j’ose pas trop mettre le flash pour pouvoir prendre des morceaux de vie sans se faire remarquer. Coliers de coquillages, « mauruuru, nana, à bientôt, etc. ». D’un point de vue structurel, la piste de manihi est coupée en deux : Une demi piste et un terrain vague qui contenait autrefois une piste, emportée par une ancienne tempete. L’aéroport est au bout de l’ancienne piste, et donc l’avion s’arrête loin avant et le transfert se fait en truck pour les gens et en tracteur pour les bagages. Pour les lauréats qui habitent l’unique hôtel de l’île : Le manihi pearl beach resort, le transfert se fait en voiturettes de golf.

Après quelques minutes de vol et un jus de mangues frais, on survole Anaa, puis Rangi. On se pose sur la piste internationale et on arrive à un vrai aéroport (avec un endroit où on récupère les bagages et non pas un tas au milieu d’un amât de corail. Colliers de fleurs, etc..

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Manihi Polynésie Française

Vie sur Manihi

Levé aux aurores pour retrouver Serge et Nicolas (avec qui j’avais plongé à Bonifacio en 2002 et qui travaille ici depuis quelques années. Et hop, direction la passe sur un site s’appelant la « traversière » (un peu comme dans harry potter, mais en plus fun). Petite 40m sympa, avec raie léopard, oiris, pointes blanches, barracudas.. Comme d’habitude ;) On revient au port, une petit thé plus tard, on retourne pour un peu plus d’une heure de plongée dans la zone des 20m sur le célèbre spot du « cirque ». Normalement, c’est une station de nettoyage où viennent les raies mantas, mais elles ne viennent plus trop ces dernières semaines. Et pas d’exception à la règle. Tant pis, poissons habituels, napoléons.. Chouette tout de même !

Ne pas faire de sport après la plongée qu’ils disaient. Nous sommes donc allé vers la passe en vélo en plein cagnard. Au passage, passage sur le platier pour affronter les vagues du large au dessus de la barrière de corail. Il parait que c’est dangereux, mais au moins, c’est bien ammusant.. Ptet un peu comme déclencher une avalanche de pierres.. Des sauts depuis le ponton de la passe, et on se laisse rentrer dans le courant.. Un peu comme des enfants qui découvrent les plaisirs simples de la vie !

Puis, la session habituelle de pirogue. Je suis donc allé prendre la pirogue à balancier et la pagaie (que personne ne prend depuis que l’americain s’est ridiculisé devant sa dulcinée ce matin..). Donc course entre les fares, puis vers le large. Photos de coucher de soleil au dessus des cocotiers (un peu comme sur les photos de reve des années 80, tu sais, la fille sur la plage avec un cocotier qui penche au dessus de l’eau et le soleil en fond). De beaux paysages qui ne demandent qu’à voir deux amoureux s’embrasser longuement..

On finit la soirée par un repas avec du ukulele, à coté de la piscine éclairée. On part ensuite jeter du pain aux petits poissons qui attirent les requins pointes blanches. La vie tourne.

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Manihi Polynésie Française

Manihi

De nombreux couples sont ici en voyages de noces. En fait, 80% des gens sont ici en voyage de noces. Les bungalows sont comme dans les reportages TV.. La table basse sur le lagon, depuis laquelle on peut nourrir les poissons, et même les tables de nuit transparentes et le contour du lavabo. Bref, un parfait petit coin d’amour.

Resto, plage (On s’est fait charger par un raimora alors qu’on faisait de l’apnée en face de l’hotel), piscine à débordement, hinano.. La vie est dûre ! Mais j’en profite pour me nettoyer un peu : Rasage et coupage de cheveux, histoire d’être un peu plus présentable pour les photos ! Le tout suivi d’une « soirée merveilleuse », c’est à dire les célèbres danses tahitiennes devant un bon repas de fruits de mer (langoustes et companie) en buffet à volontée. Les danses était pas terribles, mais le repas excellent !

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Manihi Moorea Polynésie Française

Transfert vers Manihi

Vendredi. Levé aux aurores. Il pleut des cordes ! C’est pas grave, on quitte l’île ;) Donc, on attend le truck sous la pluie et on fait le grand tour de l’île, passant à coté des petites maisons au bord de l’eau. Je me met à songer à une vie de robinsons, loin du monde, sur un petit bout de plage, au milieu de nul part.

Un coup de navette plus tard, on traverse la ville à la recherche d’un truck se dirigeant vers l’aéroport. On y arrive enfin et je peux accéder à une cabine téléphonique pour appeller ma dulcinée (love).

En route pour Manihi ! 80 Kg de bagages.. Un saut de puce dans le ciel, survolant Rangi. On se pose sur Ahe, je discute avec un tahitien qui avait acheté un bon ukulele. Il l’a trouvé au marché, j’irai y faire un tour en rentrant.. On arrive sur Manihi, l’aéroport est aussi grand que mon appart, au milieu de rien du tout.. Colliers de fleurs, et hop, direction le célèbre Pearl Beach Ressort.. Cocktail de bienvenue, serviette rafraichissante, grands sourires des vahines.. la grande classe. Direction les bungalows sur pilotis (je suis invité (le logement) gracieusement aux frais de l’hotel, donc pas besoin d’aller planter la tente dans la cocteraie d’à coté..).

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Moorea Polynésie Française

Plage et repos

Nage dans le lagon. Rencontre avec les poissons multicolores. Je croise un sept doigts et fait la rencontre d’un diodon très curieux qui vient jouer devant mon appareil photo. J’ai un peu du mal à approcher les oiris et les poissons picasso. Deux raies pastenagues passent. Je nage plusieurs minutes avec l’une d’entre elles. On tourne ensemble, on nage, on s’observe. Animal étrange et tellement sympathique. Sur le retour, visite d’un requin pointe noire qui se demande ce qu’est ce drole de phénomène en short orange.. Quelques tours plus tard, il me quitte. Je rentre.

Promenade au clair de lune. Les lampadaires de Moorea sont toujours éteinds. Il paraitrait qu’ils en allument certains un peu plus vers l’est. Légende urbaine ? Un maitai plus tard, direction « La Plantation » et son fameux mahi mahi au chorizo. Accompagné d’une Hinano, on s’appercoit vite que la vie est quand même très très dure !! ;) Très fatigué, je m’endort plusieurs fois au resto, et lutte contre la grosse fatigue qui m’envahit. Direction la pension pour plonger dans un sommeil profond.