Lever aux aurores pour rejoindre Old Faithful. On sera les premiers à prendre le petit déjeuner devant le fameux geiser.
De nombreuses piscines colorées avec ou sans fumerolles. Des couleurs « chromatiques » passant du marron (50°C) au bleu (90°C) en passant par le vert (60°C) et le jaune (70°C).
Passage au grand Prismatic, mais pas facile de le photographier sans drone.
Baignades dans la Firehole river avant d’aller camper dans la forêt de Canyon village.
Grand Téton n’est pas le plus connu des national parc, mais ils nous a comblé : lacs, montagnes et prairies permettent une grande diversité d’activité et de voir des animaux sauvages… ici le bison est banal mais pour nous ca vaut encore un grande pause d’admiration avec les jumelles.
Petites pensées pour les français « coureurs des bois » qui ont laissé leurs noms, leurs traces, du campement de GrosVentre à la ville de Dubois.
Après Grand Teton, on rentre dans Yellowstone par le sud. Arrêt au Lac Lewis pour obtenir un permis pour notre Kayak. A Yosemite, seuls les lacs sont autorisés à la navigation, les rivières non.
Premiers geysers et pools dans et au bord du Yellowstone lake à West thumbs avec des couleurs incroyables !
En cette période de Covid, tous les visitor center du park sont fermés, mais on a pu réserver dans trois différents campings. La première nuit sera à Bridge bay. On profitera de la fin d’après midi pour aller explorer la Hayden Valley, le long de la Yellowstone river.
Le 4 juillet, jour de l’indépendance et fête nationale des Etats Unis, la tradition est de faire un barbecue avec des amis, lancer des feux d’artifices et bien sûr camper. Je pense que c’est le plus grand week-end de camping pour les américains. Bref, tous les campements sont réservés, et même en arrivant à 7h du matin, le 2 juillet, on nous a fait comprendre qu’il n’y aurait pas de place dans le parc. On a donc étudié la carte et déniché un départ de sentiers dans la National Forest, proche d’une rivière. De là autrefois partaient les troupeaux vers les alpages… désormais, c’est surtout un camp pour les départs de balade à cheval et l’hiver, pour la chasse, comme en témoignent les hauts portiques destinés à mettre le gibier hors d’atteinte des ours.
On décide donc de rester plusieurs nuits à Pacific Creek, qui est un un bon point de départ pour aller explorer Grand Teton, et plus particulièrement les lacs de l’Est: Two Ocean et Emma Matilda.
Toujours difficile, ces appellations « iconiques ». Le national park est nommé par la chaine de montagnes qui le borde. Grande est la tentation du coup de chercher la vue idéale, le sentier vers le sommet. Heureusement on a quelques contraintes : trouver un campement sans réservation le we du 4 juillet, petites jambes qui nous rappellent qu’il faut juste en profiter, se laisser surprendre par la vue au détour d’un chemin – tiens un bébé grizzly – ou par une balade improvisée en kayak.
Côté campement, on a de la chance, un rond de feu en haut d’une colline nous tient lieu d’invitation puis non loin de l’entrée du parc, on déniche le dernier emplacement là ou partent les randonnées à cheval…
Enfin on sort du désert, on garde à l’esprit les étendues que l’on traverses, une route longue comme le train sans fin qui traverse la plaine. Pour les enfants c’est le pays des chevaux… et des elks (cerf elaphe américain) si on en juge par les arches erigées en centre-ville. Ici Afon, qui prétend avoir la plus grande… mais Ely semble vouloir la concurrencer.