GoldenGate Winter trail, 30km pour découvrir les sentiers de Marin County… sous la pluie ! Mais entre les averses, vues imprenables sur les criques. La vegetation est très variée selon les versants, le terrain change vite… et c’est bien valloné (d+ 1200m)!
Sur la route de Pinnacles National Park, un arrêt s’impose au croisement de la route CA-25 et de la faille San Andreas (36.5984083, -121.1944972).
Sur le site de Garry Hayes, on peut voir le déplacement de cette faille dextre pendant les 16 dernières années. La route a été réparée il y a 6 ans et sera sûrement refaite bientôt !
Un peu plus au nord, la ville d’Hollister est croisée par la grande faille Calaveras qu’on peut admirer avec le décrochement des trottoirs de la 6e rue (36.85049, -121.40655).
Pour sortir des déserts et rentrer sur San Francisco, on traverse Inyo en profitant de la vue sur les montagnes enneigées de la Sierra Nevada.
Plusieurs lacs, comme le lac salé à crevettes de Mono ou le réservoir de Crowley (photo ci-dessous) méritent qu’on y passe plus de temps que les quelques heures de la route retour.
Pour passer en 2019, nous avons choisi de retourner camper et d’ouvrir le champagne devant les dunes Eureka, situées contre la chaine de montagnes de la dernière chance qui montre d’impressionnantes séries du précambrien et du cambrien inférieur.
Ces dunes sont les plus hautes de Death Valley (200m de haut), avec un sable plus sombre que celles de Kelso.
Il ne fait pas toujours chaud dans le désert. Le matin du 1er janvier, la température est descendue à -7, mais au lever du soleil, les dunes se réchauffent et la vue est magnifique !
Alors j’avoue, les nouveaux pneus badass, c’était surtout pour aller voir racetrack !
La piste est marquée comme « 4×4, high clearance, heavy duty tires only ». Et effectivement, c’est un peu moins de 30 miles de tole ondulée et de grosses pierres coupantes. Mais le paysage, avec des Joshua trees sur la première partie en vaut la peine ! Compter 3h aller/retour.
Sur le chemin, on croise la fameuse Teakettle junction avec les nombreuses théières remplies de messages, puis, quelques miles plus loin la fameuse Racetrack Playa, un grand lac asséché de 4km sur 2.
Sur la première partie du lac, au nord, le GrandStand, une île dolomitique nous accueille. En marchant un peu plus vers le sud, nous commençons à trouver les fameuses pierres qui bougent (sailing stones).
Nous n’avons pas campé dans ce coin cette fois, mais il y a le Homestake Dry Camp un peu plus au sud pour une prochaine fois !
Un mois plus tard, nous retournons dans le grand désert par la petite piste du sud : la Furnace Creek Wash road.
On y trouve un endroit parfait pour planter la tente. Dans une petite rivière avec un rond de feu déjà prêt, pas trop loin de la piste principale pour que le petit campervan puisse nous suivre.
Après une nuit très ventée, et donc plutôt fraiche, direction Dantes view pour profiter des premiers rayons de soleil.
On y rentre par la fameuse route 66, en croisant les trains de marchandises, longs de plusieurs kilomètres, traversant le désert.
Mojave, c’est d’abord les dunes de Kelso avec leur sable très blanc. Est-ce que ce sont les fameuses dunes prises en photo sur les fonds d’écran de Mac OS X Mojave ?
C’est aussi le cratère d’Amboy, entouré d’un gigantesque champ de pierres volcaniques, un beau playground pour les géologues.
Mojave, c’est enfin un désert très riche, beaucoup moins visité que Joshua ou Death Valley, et donc bien plus agréable à découvrir. Il est sur la liste du prochain voyage !
Après une nuit à Barstow (la ville de naissance de Brian O’Connor), direction le Joshua Tree National park, point le plus au sud de notre périple. C’est le government shutdown et les parcs sont en entrée libre.
Joshua, c’est le paradis des grimpeurs de blocs de granite et des amoureux des arbres. Mais c’est surtout juste à coté de Palm Spring et de Los Angeles et les parkings, ainsi que les campings sont pris d’assaut.
Le vent frais se fait sentir, et nous plantons la tente sur le bord de la piste 4×4 « geological road » qui part vers le sud.
Une belle vue depuis les boulders environnants, et nous profitons d’un rond de feu aménagé pour faire chauffer notre repas
C’était sans compter le réveil à 22h par un ranger du parc qui nous demande de plier la tente et d’aller dormir en dehors du parc au Dispersed Camping North, à une heure de route.
En traversant les grandes plaines de la vallée San Joaquin, on peut voir les centaines de pumpjacks du champ de Lost Hills (110 Mbbl) découvert par hasard en 1910 (en cherchant de l’eau). Plus loin, les premières fermes solaires (près de Kramer Junction) qui opèrent depuis les années 90, et sur la route, on croise les camionnettes SunPower qui installent des panneaux solaires dans les hameaux isolés du désert pour assurer l’alimentation en eau. Au passage de Tehachapi Pass, on ne peut manquer les éoliennes (700MW) . On en dénombre plus de 4700, de différentes générations, depuis les plus petites installées dans les années 80 jusqu’au plus récentes, d’une capacité 20 fois supérieure.
Un peu avant, au milieu de la plaine, on a passé l’accident géologique majeur de la faille de San Andreas. Pas très spectaculaire a cet endroit, car seulement marqué par des décalages dans les lits de rivières asséchées.