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Yourte glacée

La rédaction a testé pour vous.. la yourte en plein hiver !

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Route géologique

Guidés par les vieux guides géologiques rouges

On tombe sur des villages perdus, coupés du monde par une rivière sans pont.

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Montagne Ste Victoire

Petite balade digestive du dimanche sur ce haut lieu de l’escalade Aixoise

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Première baignade de l’année

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Almanarre

Session de planche, un peu de vent..

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Monitorat Fédéral 1er degré

Donc, comme certains le savent, je me suis lancé il y a deux ans dans une galère que l’on appelle communément, le meufun. Donc, pendant deux ans, j’ai galeré pour comprendre comment on faisait un cours, une démarche pédagogique, comment prendre en compte la sécurité, donner envie aux gens de progresser, etc.. Et surtout, j’ai connu la galère des « tuteurs » inexistants, puisqu’à Pau, il n’y a pas de MF2 du tout.

Et oui, pour rappel, un MF1, ca se passe en 3 étapes :

  • Un stage initial
  • Des pédas (pendant un stage ou des stages, ou le soir)
  • Un stage final, et un exam.

Donc j’avais fait mon stage initial sur paris il y a deux ans, j’avais fait mon stage péda sous la direction d’un F2 (Francois OLLIVIER) au club de Paris VI (PSMASP6), deux soirs par semaine pendant l’hiver. Puis, migration à Pau, et quelques cours pour ne pas perdre la main, mais juste avec des MF1. Je n’étais pas initiateur (j’ai toujours refusé de le passer car je ne suis pas très fan des piscines).

Puis, j’apprends que mon club fétiche (avec qui j’ai passé presque tous les niveaux), organise un stage final. Hop, je signe !

Quelques semaines avant le stage, je dois me faire signer une compétence DTH (ex remontée force) de 25m. Rendez-vous pris sur la cote avec un collègue F1. Je prends le bi12, la wing, et zou, on rejoins le fond. Ya que 35m. Bon, va pour 35m. Premier décollage, taing, c’est lourd le bouzin. Je prendrai plus le bi pour faire ca.. -17m, je stagne.. Début d’essoufflement, j’arrête. J’attends une minute de reprendre mon souffle. Je lui dit qu’on y retourne, et hop, nous revoila au fond. Cette fois, je m’applique sur ma poussée. Ca remonte. Pas besoin de pousser comme un kalu, juste de grands coups de palmes. Faut dire que j’ai gardé les palmes de chasse du N4.. Nickel, si ca passe avec cette config, avec un mono 15, ca sera les doigts dans les palmes.

Hop, RDV Espace Mer à Giens pour le 2 juillet. Le vendredi, je quitte le boulot vers 16h, matos dans le coffre (la voiture est pleine, on est deux plongeurs..) et à nous l’asphalte de la route des vacances !

Le lendemain, un cimentier pour que madame se remette dans le bain. Plongée bien cool avec elle, papa et un touriste qu’on nous a rajouté. Le lendemain, un petit donator, juste nous trois. Petit passage sous l’hélice, dans les cales, coursives. Un peu agité aux paliers.. J’ai croisé un gars les pieds en l’air, tiré par l’octopus de son binome… Bref, du spectacle ! Le lendemain, rendez vous au club. Mes deux binômes préférés vont faire une plongée entre eux, et pour moi, ca sera salle de cours.. gggrrr. L’aprem, péda sur la plage, avec des sujets tirés des annales de la CTR PACA.

Pendant toute la semaine, recadrage permanent de nos facons d’enseigner, paufinages, discussions avec les encadrants.. Beaucoup de choses à apprendre ! On était 10, dont deux qui ne passaient que la réglementation (passerelles militaires). Et on avait une bonne grosse palanquée d’instructeurs régionaux pour nous remettre dans le droit chemin. En tout, une dizaine de E4 se relayaient pour nous transmettre leurs points de vue sur nos performances. Je dois dire que leurs avis étaient vraiment intéressants. Chaqu’un a sa personnalité, sa manière d’enseigner, et le mix de tout cela donne des pistes très appréciables. J’ai particulièrement apprécié la vision de Jeff (Hippoconsulting) qui nous a donné une petite pointe de vision mélanges et recycleurs.. Intéressant pour un stage mf1 ! J’ai d’ailleurs eu l’autorisation de faire toute la session avec ma plaque, son sanglage DIR, la wing DR et le tuyau long. Par contre, bien sûr, j’ai pris un 15L histoire de ne pas me plier le dos.

Pendant toute la semaine, on a souvent été poussé à bout, croyant ne plus rien savoir. Il y a des jours ou on se demandait ce qu’on fichait là. Il faut dire que ca commençait tot (debout 6h ou 7h pour ma part) et ca finissait vers 18h-19h chaque soir. Rajoutez à ca des restos, et vous verrez à quel point c’est fatiguant !! Une DTH, des péda préparatoires, pratiques, et théoriques (c’est là qu’on s’aperçoit que pour préparer un cours N4 sans documents, des fois on gratte assez loin pour ressortir les notions !).

Puis, on arrive à l’exam. La réglementation était plutôt facile (A force de se prendre la tete sur p.com sur des questions législatives.. on devient experts la dessus !), la DTH s’est déroulée parfaitement, avec une bonne vitesse. Cours pratique sur la stab Niveau 2, pas de soucis. Un petit peu plus de fil à retordre sur le PMT N1, avec un élève récalcitrant.. Cours théorique sur l’optique et acoustique N4 assez sympa à faire… Quelques notions de redondance.. Je me suis fait un peu plaisir..

Les résultats tombent quelques heures après. 7 recus sur les 11 qui passent l’exam. Pour ma part, je finis major de la promo, ce qui me vaut de lire la charte des MF1 à tout le port..

Le lendemain, un petit Donator pour se resaturer les tissus. On traine un peu, et ca nous fera 25 minutes de paliers.. Que du bonheur quoi !

Bref, pour les futurs stagiaires péda, je donnerai quelques conseils :

  • Ne sousestimez pas la DTH. Faites là avec serieux, car on vous demande une démonstration, et non pas une remontée force.
  • Ne courrez pas aux « signatures » des carnets péda. C’est important de faire un minimum de cours, c’est vrai, mais surtout, faites en avec des bons MF2. Et si vous ne pouvez pas, faites vous recadrer de temps à autre par un F2, car on prend très vite des biais qui sont durs à effacer..
  • C’est comme partout, il faut comprendre ce que vous faites et ne pas le faire juste parcequ’on vous a dit que ca marchait.
  • Ce qui m’a le plus servi, c’est les heures sur plongeur.com a essayer de comprendre les choses, et faire évoluer ma vision de la plongée. Et bien sûr, mettre tout ca en oeuvre en mer !
  • Bon courage !!!

Et bonnes plonges à tous !

ps : Je voudrais surtout remercier ma famille et ma chérie pour m’avoir assisté dans cette épreuve.. Ca n’a pas dû être drôle tous les jours pour eux non plus

Pour les commentaires, voir ici, sur Plongeur.com.

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Les mérous de la Gabinière

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Castellet

Acheter des bougies ?

Un bon restaurant pour une douce soirée d’été ?

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Le cimentier

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Donator : Vive le pain d’Epice

Alors, tout d’abord, je suis parti de Pau (dans le 64 pour les très mauvais en géo) vendredi en fin d’aprem vers 17h. Mon bi à fleurs (que j’avais pris le temps de gonfler entre midi et deux) dans le coffre avec sa nouvelle robinetterie DIR manifoldée. La tanche et tout le reste dans le sac. Hop, le coffre fermé, cap plein Est. Après 5h30 de route (680km, la moyenne n’est pas trop mal) et une 40aine de litres d’essence plus loin, j’arrive à Hyères. Je prépare mes affaires, et zou, au dodo.

Le lendemain, debout aux aurores. Je ne retrouve pas mon bonnet en laine orange fluo. C’est pas grave, j’en emprunte un bleu. Après un petit dej dans la maison (trop froid sur la terrasse), on charge la voiture, et zou, au club. Presque les premiers sur le parking. La route de l’Alamanarre était fermée, j’ai du faire le tour par la Capte. La mer est d’huile, pas un brin de vent, et un grand soleil. Au club, je fais le plein du bi (fraichement rééprouvé), equipement, et zou, sur le nouveau bateau du club. En quelques minutes, à une 20aine de noeuds de pointe, nous sommes à la gab. Zou, on est les premiers à l’eau.

Je n’ai pas mis l’étanche par solidarité avec mon binome. Donc, 12mm tous les deux. L’eau est à 14 degrés.. bbrrr.. Mais on s’y fait. La visi est bonne, et ca va etre parfait pour une plongée de reprise (oui, ca fait genre 5 mois que j’ai pas plongé pour cause de saison d’hiver et donc de weekends au ski..). On plonge, il y a quelques mérous. Certains dans la zone des 30 metres. Puis, je vois quelques belles gogones vers 40, aller zou, on y va. On se promène un peu, on croise quelques murènes, des mérous, plein, un banc de barracoudas, et plein d’autres bestiaux dont les noms se trouvent dans les hors série des magazines de bio. Mon binôme m’annonce 30 bars. Il m’en reste 130 (ben oui, en plus de ne rien consommer, j’ai 24L et lui 15). Du coup, je lui file d’un commun accord mon tuyau long, et on continue à se promener le long des gorgones et murènes. Et là, pour le première fois, je vois une araignée ! Genial, je ne savais même pas qu’il y en avait chez moi de ces bestiaux là.

Une heure de plongée, on remonte sous le bateau. Mais le bateau se casse.. Hein ? Hum, il nous avait pas vu et est parti nous chercher ailleurs. Une paire de minutes plus tard, le revoila. On est les derniers, comme d’ab. Parametres ? 43m, 61 minutes. C’est cool, ca remet bien dans le bain.

On rentre, et on passe l’aprem à discuter, et à refaire le monde.

Le lendemain, rebelotte. Mais cette fois sur mon lieu préféré (hors plongées dans le pacifique) : Le Donator. On se lève encore plus tot, il fait encore nuit. La nuit fut très bonne, quoi que un peu courte. On retourne au club, même rituel. Toujours en humide, toujours un peu d’air dans le bi, on check tout, ca roule man. On retourne sur le nouveau bateau, et en quelques minutes, on est sur zone. Les premiers sur le site, comme hier. Le sondeur merdouille, Philippe fait ca aux amers, geuzage en règle, et hop, c’est parti !

Descente dans le bleu, un léger courant résiduel. L’épave se dessine sous nos yeux. On est sur l’avant. Comme un rituel, on break à droite, et on suit la coque sur le fond de sable jusqu’à l’hélice. On passe dessous comme des enfants. Ce n’est pas la narcose hein, juste que ca nous amuse à chaque fois ! On remonte le long de la coque, on rentre dans les coursives, les cales. Pas beaucoup de poissons, mais toujours plein de gorgones, et la magie de ce pinardier plein d’histoires. Une lampe est tombée en rade, celle de mon binome. Je lui donne la mienne car j’utilise mon phare. On se dirige vers l’avant. J’aime bien cette partie là. Il y a des couloirs qui me tentent bien à chaque fois. Mais là, je phare tombe en rade. Grr. Tant pis.

On promène un peu. Un coup d’œil sur l’ordi : 16 minutes. Il est temps de remonter, sinon, on va passer des heures aux paliers et les gens qui se caillent sur le bateau vont encore nous hair. Hop, on croise plusieurs palanquées aux pendeurs. J’aime bien les paliers du donat dans le bleu. Ca a quelque chose de magique. On croise des gens différents, qui ont tous leur plongée derrière eux, et qui se reposent là, un peu comme si le temps s’arrêtait. Ils ont tous leurs paramètres et leurs profondeurs de paliers. Seuls quelques regards se croisent. Je joue avec un rapala que j’ai décroché d’une gorgone. Il a des amecons (tiens, comment ca s’écrit ce truc là) partout, il faut que je fasse attention à pas accrocher mon binôme avec.

On remonte. Presque les derniers. 51m (comme le pastis), 38 minutes. Tout juste le temps d’avoir frais ! On repart, comme on est venu, plein de souvenirs dans la tête. Rincage et séchage du matos, on refait le monde.

Puis, on rembarque tout dans l’auto, et c’est reparti pour Pau. Un weekend presque comme les autres. Une coupure dans le temps.

Pour les commentaires, voir ici, sur Plongeur.com.