Côté barbecue, entrainement pour de plus longues aventures : après les saucisses comme d’hab’, on s’est lancés dans la boulange ! Il faudra encore un peu de mise au point côté cuisson (d’aucun disent : il a ce gout typique des pommes de terres cuites sous la centre, entre peau calcinée et morceaux d’alu collés…) mais pour une première fois ce n’était pas mal !
Côté mer, que font les bateaux chinois si près de la côte par un beau dimanche… ils remontent leurs filets ! La concurrence est rude pour les piroguiers.
La côte au Nord de Pointe Noire : plateformes à l’horizon, bouée échouée, hydravion du dimanche… comme d’habitude, mais la nouveauté, c’est la muraille de béton en construction à la lisière du sable. On dirait qu’un fou a décidé de construire une prison pour les palmiers. Il pourrait s’agir d’un futur complexe touristique… En attendant, on s’est abrité sous des paillottes, entre les reste des feux des derniers squatters, pour pique-niquer et se baigner. On a été rejoints par une grande famille congolaise venue aussi profiter de la plage : les vieux sous la paillotte, les garçons foot de plage et les filles près des vagues !
Un peu d’eau au milieu de tout ce sable ! Pour changer des ponts sur le Niari, cette fois, on passe la Loeme !
Ce pont en treillis métallique est de type Bailey. C’est un pont préfabriqué (en principe temporaire, mais au Congo..) utilisé par les militaires car les pièces peuvent être transportées par camion et manipulées sans machine (jusqu’à 4 hommes pour les poutres les plus lourdes de 200 Kg).
Il a été conçu pour faire passer des chars et camions.. ce qui est parfait pour les grûmiers du Congo !
Nous avons un guide pour noter première excursion au Congo, et même un guide qui connait bien les chemins, puisqu’il a passé ses week-ends à les carter.
On sort de Pointe-Noire par la route du nord, vers Pointe-Indienne, en prenant des raccourcis sur les pistes ensablées. Direction le Nord-Est, à travers une grande forêt d’eucalyptus où les 4 roues motrices sont de rigueur pour ne pas s’ensabler. Garder de la vitesse surtout !
Près de Pointe Noire, les terrains forestiers ont été occupés dès la coupe du bois et ce sont des constructions toutes fraiches qui poussent maintenant entre les souches. Après la forêt, on découvre au loin un paysage plus vallonné et une végétation plus variée. On ne reconnait pas encore les différentes essences.
Après le sable meuble, vient l’épreuve des ravines.
Avec un guidage soigné, on peut en passer quelques unes mais finalement, il vaut mieux partir hors-piste, au milieu des arbustes pour découvrir enfin le Cirque de Nzenzé, (Nzénzé qui veut dire étrange ou mystérieux).
Une curiosité géologique : cette colline effondrée ou l’érosion creuse de jolis canyons.
