Le gorille qu’on a vu partir était en train de manger ces petits fruits.. pas très bons pour nous !
De nombreuses traces de passages récents. C’est sûr, ils étaient tous là. Ici, les maillots de l’OM sont utilisés pour faire peur aux Gorilles, qu’ils n’aillent pas manger les bananes et manioc de la plantations. Est-ce que ça marche ? Manifestement non, car le champ est à l’abandon..
Un vestige en caoutchouc de l’ancienne exploitation forestière de ce lieu. S’il n’y avait pas d’anciennes traces de roues, on ne soupçonnerait jamais que des camions sont passé par là autrefois.
Quand on s’enfonce dans la forêt, les grands arbres apparaissent. Attention à ne pas trop s’approcher, certains seraient croisés avec des porc-épics !
Ce soir, on dormira sous une cathédrale de bambous, dans un cambiste utilisé par les chasseurs de la région. Il n’y a rien en dur ici, on doit faire un peu de ménage pour installer nos tentes, trouver de la résine et du bois pour faire un feu avant la tombée de la nuit.
Le lendemain, il faut trouver de l’eau pour le café !
L’unique Gorille qu’on a rencontré a été trop rapide pour être pris en photo. A défaut, une chenille poilue est venue nous voir pendant qu’on montait le camp.
Sur le chemin, on a surpris une tortue. Attention aux arbres qui semblent inoffensifs ! Deux petits coups de machette contre le tronc, et les fourmis tueuses descendent : une piqure de ces sentinelles, c’est a grosse fièvre. Plusieurs, c’est la mort assurée !
On trouve souvent des bambous plantés du temps des colonies pour stabiliser les pistes de forêts et éviter les glissements de terrain vers les rivières.
Les bambous font un écran à la lumière et tapissent la route de feuilles, il n’y a donc rien qui pousse dessous et la piste deviens donc boueuse pendant la saison des pluies. Par contre, pour stabiliser, c’est assez vraiment efficace.
Les très grandes cathédrales de bambous bien préservées sont rares. Ici, la piste n’est plus utilisée depuis des dizaines d’années et donne un petit coté sauvage.
C’est parti pour une balade dans la forêt ! On traverse le Kouilou au niveau de Magne avec « Sarkozy » le piroguier. Pas beaucoup de courant dans cette saison, on peut monter à 6 avec les gros sacs sur la pirogue.
En ce moment, tous les villageois préparent les champs en attendant le début de la saison des pluies. Il y a donc beaucoup d’activité humaine dans la forêt entre Loaka et Kakamoeka. Par contre, au sud du Kouilou, jusqu’au lac Kitina, il n’y a pas d’agriculture. C’est donc là qu’on va, avec Frank de ESI Congo.
Merci à Christian pour l’avant dernière photo
Au bord du Kouilou, les ruines de la scierie de Magne qui a donné son nom à la société d’exploitation forestière « Scirima », reprise par Foralac autour de 1990.
Au passage des baleinières, le bâtiment se transforme rapidement en salle d’attente et marché improvisé.
Ce weekend, la section Congolaise de Endangered Species International nous emmène camper en forêt, entre Magne et Kitina, pour tenter de voir les Gorilles (en voie d’extinction au Congo), ou au moins, les traces de leur passage : chemins, nids, fins de repas, etc..
Finalement, on aura discuté avec une famille de chimpanzés éloignés et on aura surpris un gorille dans un arbre.. parti trop rapidement pour le prendre en photo !
Bravo à Frank et Guillaume pour leur travail de sauvegarde des grands primates !
On plante la tente devant la discothèque de Loaka : le « quartier général ». Attention à le pas faire tomber le porc-épic fumé qui sèche au dessus du feu !
Arrivée au lac Ndinga (ou Dinga) par une petite piste chaotique dont le départ est caché dans une cathédrale de bambous entre Magne et Sexo.
Aujourd’hui, c’est un grand jour, le FC Tourbillon (Equipe de football de Ndinga) rencontre le FC Magne !
Dans ce lac, on pèche en ce moment des gros poissons introduis dans le lac destinés au salage : le Congo Ya Sika (Congo Nouveau) ou Heterotis niloticus, qui est en fait la fameuse perche du Nil.
