Catégorie : Expeditions

Un camp ou plutôt un grand chantier au milieu de la forêt, entre les 2 rivières. La scierie, les grumes, les machines les baraques en planches et au milieu les pistes improvisées et la poussière rouge qui donne à cette colline l’ensemble une allure de carrière à ciel ouvert. Dominant toute la vue, la maison du patron et celle des visiteurs (que ce soit pour le travail ou comme nous, pour la découverte). A côté sur la petite terrasse la salle de muscu improvisée… avec des engrenages !
 
 

Ces deux ponts en treillis métallique de type Town datent des années 60. Ils ont été construit par Paindavoine Frères, comme de nombreux ponts de la région (sur le Kouilou aux gorges de Sounda, ou sur l’Okano au Gabon), mais celui-ci à la particularité de faire aussi bien passer des voitures que les trains de la Comilog !

Depuisle village, une heure et demie de marche à travers les champs (et les brûlis) puis les collines et enfin la forêt. On croise les chasseurs, les ramasseuses de bois et les cultivateurs qui vont toujours plus loin défricher. Les enfants arrosent les petits plants de tomates. Nos jeunes guides cultivent leur style, et slamment en munukutaba pour passer le temps… les mundelés n’avancent pas assez vite !

Pause café au pieds de l’antenne MTN de Kissila, juste après Malele.
Cette antenne de 80m relie le Bilala, Malele, Doumanga et Mengo. Le gardien nous montre les deux générateurs (qui alternent toutes les 6h) branchés à une cuve de 5000L, remplie tous les mois. La petite cabane blanche, ressemblant de loin à un préfabriqué, est bourrée d’électronique, avec deux climatiseurs.. Parfait pour garder les bières au frais !

Rencontres au fil de la piste : les enfants de Cacao de retour de la corvée de bois avec les ‘ponzi’ (sorte de hottes portées sur le font) lourdement chargés.
Pour traverser la forêt… il faut en accepter les épreuves : Gué, troncs, ravines, bosses et sable… c’est le penthatlon congolais (mondiaux d’athlétisme oblige) !
 
 

Petit arrêt à Bilala, village posé le long de la voie ferrée. La gare est encore active.
On achète du pain et du manioc pour complèter le pique nique, un petit tour nous permet de découvrir dans une maison en planche un important atelier de couture… sans électricité : 5 machines Singer manuelles rutilantes, et des fers à charbon.
A la sortie de la ville, un pont métallique permet de traverser la Loeme… pour combien de temps encore ? les plaques du tablier sont bien abîmées.
Plus loin, les machines d’une anciennes carrière, peu a peu englouties par le végétation.

Fin de l’expédition. Il faisait trop sec et on faisait trop de bruit en marchant dans les feuilles sèches. Il faudra revenir en saison humide, c’est sûr ! On repasse donc le Kouilou avec le Sarkozy Express, et on reprend la piste de Nkola pour rentrer à Pointe-Noire.