Catégorie : Expeditions

Retour a Mvassa, par la petite piste qui évite de traverse la lagune… sans encombres.

Longue et belle route à travers le massif du Mayombe, pour atteindre une ancienne carrière, et partir à la chasse… ou à la cueillette !
Non loin, les travaux continuent, il faut un train pour construire la route !

Il y a les photos classiques des Gorges de Diosso, faites depuis la balustrade en bois gardée par des enfants qui proposent de faire des balades jusqu’au relais du Kouilou. Mais on peut aussi en faire depuis une piste sableuse qui s’écarte un peu en boucle à l’ouest de l’axe de l’ancienne piste de Diosso.

Beaucoup plus tranquille que les gorges de Diosso, les Gorges de Tchissanga offrent aussi de beaux affleurements !

Pour le retour, au lieu de prendre la nouvelle route goudronnée de la côte (RN5), on peut rallonger un peu en prenant l’ancienne route de Diosso

Le début de la piste longe un canyon qui doit bien se remplir dès qu’il se met à pleuvoir

Puis, on retrouve le goudron.. enfin ce qu’il en reste !

Après s’être embourbés hier en plein milieu de Pointe-Noire, on profite du soleil pour retenter la route de la côte jusqu’à la Baleine. Au péage, on apprend que le glissement de terrain est dégagé depuis lundi !

Effectivement, cette fois, ca passe !

Ce qui n’empêche pas de devoir négocier une demi douzaine de postes de péages improvisés par des enfants qui enlèvent un peu de sable sur la route.

Ce dimanche, on a choisi la route bitumée pour se diriger vers la Baleine : pas question de finir englués comme la semaine dernière, ou de s’enfoncer dans une décharge de sables mouvants comme la veille en allant à la plage ! Sortie de Pointe Noire, péage de Lemba, tout va bien. Après les pluies de la semaine, il y a par endroits pas mal de terre sur la route, ce qui provoque l’apparition de barrages improvisés ou des « cantonniers » réclament un peu de monnaie pour faire avancer le déblaiement. Quelques kilomètres plus loin – stop : un petit glissement de terrain, boue et arbres mêlés, barre la route.

Demi-tour, au péage : « vous êtes au courant que la route est bloquée un peu plus loin? » « Oui, nous avons sensibilisé les autorités, ca fait deux jours maintenant ».
Par contre les promeneurs du dimanche, eux il ne vaut mieux pas les sensibiliser !
Derrière les grandes herbes, la mer dont la couleur indique bien que la pluie lessive depuis plusieurs jours !

On en a vu à Conkouati, près de la frontière avec le Gabon, et revoici ces Ocypodes africana au sud, à quelques kilomètres de Cabinda.
Ils prennent les vagues, et se réfugient dedans en laissant juste les yeux dehors.