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Praia de Santiago


Cimetière de bateaux, en remontant la côte au nord de Luanda.

 

 

 

 

 

 

 

 

On dirait qu’un jour, épuisés, les bateaux se sont trainés près de la côte pour y sombrer tranquillement.

Ou peut-être étaient-ils attirés par la lumière.

 

Le Karl Marx rouille pres d’une plage accessible en kandonguero.

 

 

 

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Registra-te!


Bureau d’inscription au marché de Cacuaco, une petite vingtaine de kilomètres au nord de la capitale.

Les dernières élections, en 1992, avaient réveillé la violence et la guerre. Depuis, le temps a passé. Un nouveau vote? On y songe doucement. Avant de proposer une date, le MPLA s’attaque à la formation des listes électorales… ça laisse le temps de penser.
N’empêche que ca progresse. En ville, sur de grandes affiches jaunes on vante un engagement pour la paix, un devoir national. Des figures variées, de la grand-mère au joueur de basket annoncent fièrement, leur carte à la main: « Déjà inscrit! Et toi? ». On voit des grappes de volontaires en jaune, aux carrefours et des banderoles sur les églises.
Mais c’est à Luanda, qu’en est il a l’intérieur du pays?

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Grand marché du samedi – Cacuaco

Une décharge? Un champ de sacs plastiques annonce, plusieurs centaines de mètres à l’avance, l’arrivée au grand marché.

 

 

 

 

 

Poussiéreux, actif, organisé comme un grand magasin avec ses allées-rayons: tongs, bassines, produits frais, poisson séché, farines, charbon. Autre chose?

 

 

 

 

 

Aurait-on oublié quelques chose? Les vendeuses d’herbes nous suivent, la bassine sur la tête, pour rappeler les condiments à notre mémoire. Les gamins approchent avec les petits citrons indispensables.

 

 

 


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Roboteiro


Roboteiro, ce sont les hommes qui transportent tout et n’importe quoi, sur leurs brouettes robustes. Il y en a partout, aux carrefours. Aux abords de Luanda, ce sont surtout des bidons d’eau ou d’essence qui transitent. Parfois le déchargement d’un camion ou d’une voiture. Ici, prés du marché ce sont des produits frais. Un dur métier, sans doute, mais on l’oublie un peu quand on les voit attendre l’ouvrage en faisant la sieste sur leur brouette. Simples, solides et parfois chaises longues?

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Foi en couleurs


Les femmes rassemblées pour la messe un samedi après-midi, débordant au dehors de toutes les couleurs. On voit souvent ces tenues a la sortie des églises, un mélange d’éléments traditionnels – le foulard – et l’affirmation de la foi, avec les motifs religieux des pagnes… mais le t-shirt de basket peut très bien les accompagner.

 

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Monumental

Monument commémoratif de la bataille de Kifangondo en 1975, pour la prise d’un pont sur du fleuve Bengo. Etonnant par sa démesure. Un site de 4 hct, du marbre, des bronzes, un gigantesque parking vide. Sa visite un samedi midi, en plein soleil après des heures d’embouteillages donne un grand sentiment de découragement. En quittant Luanda par la route nord on traverse des quartiers misérables, envahis de détritus et surtout bâtis sur un escarpement instable qui s’effondre un peu plus à chaque pluie. Alors ensuite, ce marbre, ces fusils…
Une bataille très symbolique pourtant, une victoire au lendemain de la proclamation de l’indépendance… mais le drapeau choisi alors semblait insister sur le développement, l’agriculture et l’industrie. Aujourd’hui encore, il est partout.

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L’eau

En Angola, l’eau ne manque pas, et pourtant, c’est un souci permanent. La photo est prise au nord de la ville, près de la rafinerie de Luanda. Un panneau prétend bien qu’elle n’est pas potable, mais l’activité autour du robinet est incessante.

En ville, à Luanda, c’est l’attente des camions-citernes qui remplissent les réservoirs des immeubles. L’eau est acheminée par des compagnies privées depuis la station de pompage de Kifandongo, au nord de la ville (en photo).

 

Les particuliers doivent négocier âprement pour s’assurer un approvisionnement régulier. L’eau est l’objet de trafics d’autant plus durs que les situations sont précaires. Les plus riches ont quelqu’un à la maison qui attend la venue du camion. Dans les musseques, c’est l’inverse, on envoie les femmes et les enfants au bord de la route attendre son éventuel passage.

Dans la rue, les plus pauvres se contentent des flaques d’eau. Les canalisations doivent être très dégradées, et il ne se passe pas de jour sans qu’une partie de la rue soit couverte d’eau ruisselante.

Plus loin, c’est le ballet des jeunes filles, qu’on croise le matin au bord de la route de Semba, le bidon sur la tête, de retour d’une pompe. Plus loin, des bassines en attente attestent que le camion n’est pas encore passé.
Cette photo sur la route du nord, peu après Cacuaco.

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Fortaleza, rêves de grandeur

Visite à Fortaleza, la citadelle qui domine Ilhia.

L’entrée est bien gardée, mais c’est c’est surtout l’ombre pour la sieste que fournit cet avion.

Bartholoméo Diaz, lui semble un peu dépassé malgré sa posture conquérante.

 

 

 

 

 

 

 

Et oui, les temps ont changé depuis l’arrivée du premier portugais sur cette côte! Depuis la pose de cette plaque aussi.

 

 

 

 

 

 

 

La forteresse bâtie au 16e siècle par les portugais est désormais un lieu étrange, à la fois historique, musée d’histoire, musée militaire; et mondain, lieu de réceptions et de défilés.

Les deux aspects se révèlent à chaque détour de cette bâtisse. Il y a bien des portes à franchir, pour démêler un peu l’histoire angolaise. Sous ces pavés, les esclaves étaient gardés avant de prendre la mer pour les Antilles ou le Brésil.

 

Les portugais ont représenté l’Angola telle qu’il l’imaginaient, mais sans oublier la grande reine Raina Ginga… en azulejos, comme par nostalgie de leur patrie.

 

 

 

 

 

 

 

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Luanda – Marginale

La Marginale, ou l’avenue du front de mer à Luanda, depuis Fortaleza.
Certains bâtiments portugais anciens ont été restaurés: le siège rose et pimpant banque Totta. D’autres achèvent de se décomposer, dommage pour l’immeuble Cuca, qui arbore pourtant fièrement l’enseigne de la bière locale.Les nouvelles tours, flambantes neuves, sont les bureaux des compagnies pétrolières.
Les palmiers donnent un air de légèreté et font oublier le trottoir délabré, qui ne rebute pourtant pas les joggers. Au bout, le port, l’incessant va et vient des porte-conteneurs, au cœur même de la ville.

 

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Ambriz, fragments


La côte est belle.
On en n’est que plus touché par la quantité de débris de toute sorte qui soulignent la ligne de marée. En contemplant les hautes falaises, on se dit que peut-être, dans quelques millions d’années, notre époque se traduira par une très fine couche de plastiques colorés.

 

 

 

 

 

On va bientôt manquer d’eau et de nourriture, mais nous ne somme qu’à une dizaine de kilomètres de la ville.
Corvée de courses? Ou surprises et découvertes?


La ville est toute petite, mais comme ancrée par une petite Fortaleza, en son centre. On tente de se ravitailler au marché mais malgré la bonne volonté des vendeuses, on est loin de trouver de quoi faire un repas substantiel, surtout vu notre peu d’ustensiles.

Alors? Certains vont rester au restaurant du coin: le temps d’attendre que le repas soit prêt, on pourra discuter un possible approvisionnement en pain et eau, pour demain.

D’autres se laissent guider jusqu’au port, les bateaux sont rentrés il y a peu, femmes et enfants s’activent pour nettoyer le poisson.
Le port d’Ambriz ne donne pas directement sur la mer, mais plutôt sur une sorte de lac salé très abrité. On négocie d’appétissants gros mulets et on décline l’invitation à diner au grand hôtel, une autre fois peut-être.

 

 

 

 

 

 

 

 

De retour en ville avec le butin, le repas est juste prêt. Les militaires de la table voisine partageraient bien encore quelques bières, et c’est bientôt l’heure de l’essence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au milieu de la place en effet, un container vient de s’ouvrir, et les gamins qui gardaient leurs bidons s’agitent. Avec nos voitures, nous sommes prioritaires, ce qui est amusant car on paie alors le tarif officiel, au lieu du tarif marché noir si on siphonnait des bidons. L’ordre règne à Ambriz!

 

 

 

 

 

Retour à la plage.