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Ambriz, la plage

Un groupe de femmes nous indiquera la piste qui mène à la plage.
Une beauté et un calme qui nous soulage tout d’un coup des heures de piste, inconfortables même en 4×4!

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soleil commence à décliner, juste le temps de s’ensabler, de se sortir, de planter les tentes et de détacher les planches pour une session coucher de soleil au son de la cornemuse.

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Ambriz, en route

Première expédition, en route vers le nord. Chargés, planches de surf sur le toit, on se sort difficilement des embouteillages du samedi matin. Et puis, la route est à nous! On flâne un peu. Eglises des années 70, étranges architectures de béton aux allures de vaisseau spatial posées au millieu des cabanes de branchages. Un détour par le marché, histoire d’attraper quelques t-shirts angolais et des mangues. Pause dans les baraques du bord de route pour déguster les cacuços, petits poissons de rivière grillés. Pique-nique, un peu plus loin, au grand étonnement d’un passant.

 

N’aurions nous pas un peu trainé? La piste est longue et assez mauvaise. Le temps couvert atténue les reliefs, il faut être attentifs aux grosses ornières sur cette route faite de lambeaux de bitume. Un pont- de tôle – si frêle mais on passe.
Sommes nous encore loin? la piste va t’elle se dégrader? Trouvera t’on la plage? Bien que droite, la route semble longue et un peu incertaine.

 

 

 

On s’arrête tout de même à la vue de ce sombre vestige des années de guerre. Les combats, la violence de ces 30 ans de guerre civile, le risque perpétuel des mines, refont surface à la vue de ce tank abandonné, qui rouille lentement au milieu des herbes.

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Luanda – facades

Envie de laisser ces façades déglinguées, ridées, raconter ce qu’elles ont vu.
Luanda des marchands d’esclaves, des planteurs, des portugais en quête d’aventures ou de la bonne société tropicalisée. Et puis la guerre, l’abandon.

 

La guerre qui n’en finit pas, la vie qui s’accroche pourtant, les arbustes qui colonisent les moindres interstices et les squats.
Dehors, la peinture s’écaille, tandis qu’à l’intérieur, de jeunes artistes angolais tentent de libérer les couleurs et leurs rêves.

 

 

 

 

 

 

 

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Ilha – panorama


La presqu’île d’Ilha protège la baie de Luanda.
Drôle d’atmosphère, balnéaire, lendemain de fête, des vestiges portugais en décrépitude voisinent avec le dernier club à la mode. Une succession de bars avec terrasse sur mer, mais aussi des villas, des cabanes, des sans-abris sur la plage non loin des quads et des kites.

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Grandes bleues

La saison des baleines, Aout à Novembre, dit-on. En tous cas c’est à cette période qu’on les voit près des côtes.
Scruter la surface de l’eau pour les voir apparaitre, puis replonger, longuement.

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Mussulo


La grande presqu’île s’étire le long de la côte sud de Luanda.
Passer sur cette fine bande de sable, c’est changer de monde. S’y alignent les villas de riches angolais et les bars, boîtes corolaires. Petit monde des « fils de » qui prennent les bateaux-taxi les bras chargés de bières et de cachaca pour aller s’étourdir les pieds dans l’eau, loin de la poussière et de la misère de Luanda.
Coté baie, sur la ligne de marée, la plage est parcourue d’un dépôt de détritus en tous genre, plastiques, canettes et bouteilles. Il faut s’enfoncer dans les broussailles, suivre la piste des coquillages, graines et squelettes de tortues lavés par la mer pour atteindre le côté Atlantique, battu par les vagues. Plus tonique!

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Cabo Ledo, village des pêcheurs


Les barques sur le sable. On dirait des amis qui bavardent.
Les pêcheurs ne sont pas loin, démêlent et ravaudent des filets.
On ne peut rien faire seul dans ce métier.

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Martal

Carrefour le jour, phare la nuit.

Banque. Téléphone. Boucherie. Epicerie. Ombre pour les vendeuses. Point de départ des porteurs, vendeurs de journaux, de cigarettes, il y a même quelques cireurs de chaussures qui viennent pour l’affluence… mais il n’y a rien chez Martal.

On y fait du change à l’entrée, alors que les changeuses de la rue sifflent leur « Ksss… » caractéristique qui rime ici avec dollars. Comme outragées de la concurrence que leur fait la jolie petite employée derrière ses vitres de plexiglas. Elles annoncent, les billets agités dans la mai, d’autres roulés dans un coin de pagne ou glissés dans le soutien gorge. Ca fait mijaurée d’aller faire la queue au guichet au nez de ces amazones.

Ouf, entrée. Qu’y a-t-il ? Des légumes? Pommes et citrons importés, quelques poivrons cellophanés, oignons. Plus de jus de fruits. Plus de pain depuis longtemps. Des laitages en rêve, ou en poudre, à reconstituer. Du thon, de la confiture? parfois, saisir l’occasion. De la lessive dans un coin. Plus de bougies depuis des siècles. Le rayons bebidas, reste généralement bien fourni: vin et cachaca.

Aléas des arrivages Geographie des conteneurs. Nouveautés de ces derniers mois : le succès des produits « complets », bio, des sauces et pâtes chinoises. Ces derniers sont discrets mais apparaissent peu à peu, de même que les indiens.

Il n’y a rien à Martal mais on croise tout les monde. Expats d’en face, ONGistes d’un peu plus bas, bonnes sœurs, gardiens de résidence en uniformes, gamins de la rue régulièrement houspillés par le gérant… le garde, lui, se contente de fermer la porte, le reste n’est pas de son domaine.

Et puis s’il n’y a rien, dehors, on vous demande tout. Un infirme sur sa chaise protégé par un petit parapluie pour accueillir la monnaie… obligemment rendue par le caissier uniquement en billets de 5Kw, pour qu’on puisse en distribuer à tout le monde. Les gamins pour porter, « Mama, uma gazosa », les filles qui vous mettent l’ananas dans les mains, « amiga, um bom precio ». Un tourbillon. Un bagarre pas loin, et en face les joueurs de basket comme des flèches.

 

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Les voisins d’en face


Les interstices d’un beau quartier.
Prendre le temps de déchiffrer les facades.

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Riviera

 

Cabo Ledo un dimanche… du côté de « la plage des surfeurs », on ne manque pas de style.
Venus avec barbecue pro et musique… moi je parie qu’ils sont brésiliens, même si l’un a du faire un petit détour par Nice, pour les conseils de Brice.
Indices imparables? Les tatouages et… les maillots de leurs compagnes.