Encore du désert, et même des lacs asséchés qui nous rappellent Etosha mais pas de safaris ici, juste des chasseurs d’antilopes et des pickups qui s’amusent à rouler hors piste… ou personne, en ces chaleurs d’été.
On atteint les lacs salé par Utah lake. Déception, le lac est interdit à la baignade (algues toxique), bordés de carrièrres et cimenteries ou de lotissements tout juste sortis de terre, pompeux et artificiels. Toutes les 10 maisons, une église mormone, toutes semblables. Un incendie vient tout juste d’être circonscrit, juste à cot’é du parc ou nous faisons halte pour pique niquer, comme pour un rappel au milieu des efforts pour l’aseptiser, de la réalité du climat.
On arrive à Salt Lake City par une autoroute de 2×6 voies, désorientés par les panneaux qui n’indiquent que des chiffres. Même dans le quartier plutôt historique ou nous nous trouvons, la vue des grues et chantiers nous rappelle cette idée américaine de dompter la nature et de lui imposer ses plans.