En revenant à mon appart, j’ai rencontré une marmotte. En fait, elle habite à 20 m de chez moi et elle n’est pas farouche du tout. J’ai voulu la prendre en photo et elle est venue me renifler la main. Jusqu’à présent, je croyais que les marmottes vivaient loin des hommes.
22 degrés, c’est moins froid que je pensais. L’université est très grande avec plein de bâtiments (pavillons) qui n’ont rien a voir entre eux d’un point de vue architectural. Entre les pavillons, il y a des avenues qui se croisent perpendiculairement. Pour se déplacer en hiver, il y a des tunnels qui relient tous les pavillons. C’est bien pratique quand il fait -46° je pense.
Dans le pavillon Desjardins, il y a la banque, de quoi manger, un petit épicier, une papeterie, et plein d’autres choses dont un bar, le « pub » qui organise des grosses soirées tous les jeudis soirs. Ah, au fait, un étudiant Québécois, ca fait la fête le jeudi soir. Ca tombe plutôt bien, car je n’ai pas cours le vendredi.
Le dimanche, ya rien, surtout en periode d’été. Mais le métro (l’épicier du coin, mais de la taille d’un carrouf) reste ouvert, c’est bien pratique. Cela dit, on peut aller visiter Québec city qui est à une heure à pieds ou 10 minutes en bus du campus. C’est une ville assez grande, mais en 3 jours on en a fait le tour. A noter quand mème que c’est une ville très propre et qu’on peut flanner sans regarder ou on met les pieds, et ceci, même dans le gazon.
Avec les 3 autres francais, on est arrivé à l’aéroport Mirabel un vendredi soir. Les formalités à l’immigration ont duré quelques heures avec un système assez spécial : on rentre dans une grande pièce avec plein de gens et on doit repérer la personne après qui ont est arrivé. C’est un peu comme les files d’attente à la caf, sans les tickets avec les numéros. Bref, le souk.
Une fois la douane passé on apprend qu’il n’y a que 4 navettes par jour pour ralier Montréal et que la prochaine est dans 3 heures. Bref, ontrouve 3 autres amis et on appelle un taxi, ce qui coutera moins cher que la navette de toutes facons. Nouveau problème : la carte visa est prise nulle part et j’avais pas de cash. Donc deux solutions : Tout d’abord, le bureau de change qui ne contient que des pseudos banquiers refoulés qui expriment leur haine quotidienne contre la société à travers leurs tarifs de change. Mais il fallait ca pour payer le taxi. Une fois à la station centrale Berry, on peut faire 5 minutes de marche à pieds pour tomber sur une caisse Desjardins qui accepte la carte bleue. On peut retirer du cash, Ouf.
Après, ya le car jusqu’à Ste-Foy et le bus 800 ou 801 de Ste Foy à l’université. Une fois la bas, on découvre sa chambre. Ca fait très peur en ouvrant la porte, mais on s’y habitue très vite, surtout une fois les affaires débarqués.