Catégorie : Angola
Dondo – station service
Arrêt ravitaillement.
Pas mal d’agitation dans la station service: ca se chamaille un peu pour nous vendre les bidons de gazolina , tandis qu’on se bouscule dans la file d’attente du gazoleo, envahie de kadongueros. Poussez pas… même s’i ln’y en aura sans doute pas pour tout le monde!
Au milieu, les petites vendeuses de poisson séché ou de maïs bouilli.
Réservoirs pleins, on s’éloigne pour trouver du calme au bord de la rivière,
et prendre le temps d’apprécier des poissons grillés, accompagnés d’une Eka fraiche, la bière locale.
Massangano – les joueurs
Devant l’église, une petite troupe qui a tout de suite adopté le ballon que nous avions sorti… et qui va bientôt retomber du ciel où ils l’ont envoyé.
Le village a son historien, qui nous a guidé. Un policier, qui a suivi le guide, et une bande de gamins facétieux qui, au moment de poser sur le mur d’enceinte du fort, se sont mis à imiter les trois singes de la sagesse, ceux qui incitent à: « Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal ». Du moins c’est l’impression que me donnaient leurs mimiques.
Le canon et la croix
Non loin du fort de Massangano, une chapelle, construite par les portugais à la même époque.
Elle se défait peu à peu, les arbustes l’envahissent, les ornements ont disparus. Une odeur étrange, ou la moisissure se mêle aux souvenirs d’encens.
Restent quelques fleurs artificielles aux pieds des statues, comme une méditation abandonnée. Et la lumière pâle de Cacimbo à travers la toiture.
Massangano
>En route vers l’est, sur une voie fraîchement goudronnée par les chinois. La sortie de Luanda par Viana est toujours laborieuse le samedi matin, même tôt, entre le traffic dense – corsé par l’inventivité des chauffeurs de kadonguéros – et le zèle des policiers.
Massangano, un petit 25km de piste semble t’il… une petite heure, oui.
Accueil insolite. Un fer forgé lisboète égaré là?
Une forme de « bienvenue » dans ce village étonnant, qui fut la première implantation portugaise dans l’intérieur du pays.
Implantation militaire bien sûr, un fort y fut construit en 1583 et permettait de défendre cette boucle du fleuve Kwanza (plus d’histoire, et d’anciennes photos du fort sur ce site). De nombreuses batailles eurent lieu sur ces rives, entre les portugais et les angolais, puis contre les hollandais.
Le poste de police témoigne d’un rôle beaucoup plus modeste que lorsque Massangano fut l’éphémère capitale de l’Angola, au 17e.
Buraco – les jeunes filles
Buraco – les cabanes
Sangano – la barque
Cabo Ledo, l’autre pointe
Changer les habitudes, planter la tente sous un autre angle.
La vague se mérite un peu ici, il faut aller la chercher: un peu d’escalade ou à la rame?
Euphorbes sous la lune. Le feu pour animer les bavardages. Au menu? Coryphène grillée.
Parfois l’Angola se savoure, loin de tout avec le bruit des vagues.