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Afrique du sud Karoo

Désertique ?

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Entre deux lobes, de la savane à perte de vue, entrecoupées par des barrières et des gates, à ouvrir et refermer derrière soi.

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Afrique du sud Karoo

Faune du Karoo

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Peu d’animaux sauvages dans ce désert. Quelques canards sur fond de Lobes, des scarabées..

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Et surtout des élevages de moutons pour la laine et surtout la viande.

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Afrique du sud Karoo

Inverdoorn

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Au milieu de la piste et de la grande plaine désertique, un lodge/réserve où on passera les deux prochaines nuits.
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De jolis bungalows qui donnent sur la savane, une piscine et des terrasses pour déguster un vin du cap. Mais en cette saison, il fait un peu froid et humide.. on profitera plus de la cheminée !
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Afrique du sud Karoo

Arrivée dans le Karoo

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Est-ce que ce sont les deux lignes à haute tension qui alimentent cet arc-en-ciel ?
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Le long des longues gravel-road rectilignes, le téléphone relie les fermes.

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Afrique du sud Karoo

Dans les montagnes du Karoo

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En quittant Cape Town, le long de la Freeway N1, on croise une chaine de montagnes perdue dans les nuages.

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A Ceres, les petits bus sont décorés aux couleurs de la nation arc en ciel !

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Mais la classe, c’est quand même de rester habillé en blanc, même sous cette grosse pluie..

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Afrique du sud Mozambique

Retour à Jo’burg – 445km

Dernier réveil sous la tente. Le voyage touche a sa fin et nous devons rentrer aujourd’hui à Johannesburg pour prendre l’avion de 19h. Un petit déjeuner sur la terrasse ensoleillée sans aucune envie de quitter Phophonyane. Je m’attaque au nettoyage du frigo sous les regards étonnés d’un employé du lodge qui a lavé notre voiture entre temps, et Séverine discute avec un homme qui raconte qu’il n’y avait rien ici il y a 20 ans, juste une ferme de maïs. Ils ont tout planté. Il connaissait tous les lieux où on est passé, et nous a promis qu’il ferait rajouter des panneaux dans la Réserve Especial. A un moment, on s’est demandé si ce n’est pas Mike de MozGuide !

On reprend la piste à travers les bois pour atteindre le poste frontière de Bulembu. En fait, il faut savoir qu’il y a bien un double poste frontière, mais pas de route pour y aller ! Une piste forestière du coté Swaziland et une gravel en construction coté Sudaf. On monte donc tout ca en mode 4×4, en croisant quelques rares bergers avec leurs vaches et une étrange ville minière qui annonce en grand à l’entrée « Sans dieu, la vie n’a pas de sens ». Au bout de ces chemins surgit le drapeau Swazi frappé d’un bouclier. Nous dérangeons l’employé en plein ménage. Il y a très peu de passage ici et il prend donc le temps de discuter avec nous. Il est bien étonné que nous ne soyons pas mariés et demande si les parents de Séverine sont d’accord. Mais finalement il conclue que ce genre de voyage permet à Séverine de vérifier la bravoure de son futur époux ! Je n’ai qu’à bien me tenir !
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Le deuxième poste frontière est entouré d’une belle route, de verdure et de barbelés. Pas de doute, on est bien en Afrique du Sud. La piste reprend et, après vérifications, nous avons encore 50km de gravel en travaux. Nous prenons notre mal en patience, mais la route bitumée vers Nelspruit est en travaux aussi. Est-ce qu’on va réussir à attraper l’avion ?

On accélère sur les routes sudaf et on arrive à jamais se faire coincer les les dizaines de radars répartis tout le long. On arrivera dans les temps chez KEA où nous devrons tout vider pour faire les sacs. Une dernière douche avant de charger les bagages dans la voiture qui nous emmène à l’aéroport. Séverine ne repart que demain matin pour l’Angola et se fera récupérer par Ernest pour passer la nuit aux 3 brothers.

On se sépare donc, encore une fois, bien fatigués, devant les douanes aéroportuaires. Des images plein la tête, le Mozambique nous manque déjà. Des paysages superbes, des gens si gentils, une vie douce. Le calme de l’Afrique comme on en rêverait.

En chiffres : 3600km, 61h de 4×4, 26km de dénivellé, altitude max de 1933m, 2200 photos, 3 vertèbres.

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Limpopo

On a du mal à prendre le rythme, et on se lève un peu tard.. Tout le monde est déjà parti ! Petit déjeuner, pliage de tente, et en voiture !

Séverine prend le volant, et on part plein nord sur les routes du Kruger. A notre droite, une chaîne de collines qui séparent le Mozambique de l’Afrique du Sud, et au milieu, de grandes plaines de savanes avec des buffles, girafes, impalas.. Des petits zèbres et une famille de phacochères. Et au détour d’une route, on croisera même les si rares « cheetahs » (guépards). Sans oublier un troupeau d’éléphant sur les berges de l’Olifant river. Mais il ne faut pas traîner, car on doit impérativement passer la frontière avant sa fermeture à 15h.

On se dépêche, et les paysages nous bercent sur un rythme de muzique Africaine. Plein d’essence à Letaba, on pique-niquera dans la voiture, et finalement, on arrivera vers 14h devant le poste frontière de Giriyondo. Coté Sud Africain, deux policiers jouant à un jeu de guerre sur leur ordinateur jettent un coup c’oeil au numéro de moteur et à nos affaires. Le portugais de Séverine nous aide bien pour expédier les taxes et la paperasse et après un petit bavardage avec le guide du parc, on reprend la route, enfin, la piste.

Il y a moins d’animaux. On ne croisera que zèbres et impalas qui semblent plus sauvages que leurs cousins du Kruger. Un détour par le village de Massingir veilho avec ses cases rondes et ses toits de chaume. Les habitants nous saluent, les visites ne devant pas être si fréquentes par ici. On croisera des vaches aux longues cornes, des morceaux de pistes étroites longeant une barrière avec des panneaux étranges. Les fameuses délimitations des terrains minés ? Est-on du bon coté de la barrière ? Restons dans les traces de roues.

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Vers Lower Sabie, Kruger Park – 490km

Petit déjeuner chez Ernest et Maggie. Entre deux cuillères de céréales, cette dernière nous demande si on planifie notre mariage (Are you planning to get married ?). Drôle de question qui donnera lieu à quelques réflexions entre nous sur les différentes façons de voir les choses selon les coutumes, le passé d’une civilisation. Nous remplissons le Guest Book, et nous apercevons que ce petit lodge n’a ouvert qu’il y a un an. Ernest nous expliquera qu’il travaillait dans une banque et qu’il a tout laissé tomber pour s’occuper de sa Guest House avec sa femme. Choix de vie qui permet de rencontrer des gens d’horizons très différents, apportant chacun leur pierre à cet édifice.

Direction l’aéroport pour retrouver le sac, et Ernest nous dépose chez KEA. On attend longuement avec une autre famille de Français (agacés par le retard) que le gérant revienne de l’aéroport et s’occupe de nous. Mais tout s’arrange, comme toujours en Afrique, et après avoir vérifié les papiers et le contenu de l’auto, on s’élance vers l’Est avec la bénédiction du gardien Congolais qui nous demande de rouler « doucement, doucement ». En partant, on fait quand même quelques courses, on regonfle les pneus, et c’est parti !

Une longue route où on compte les kilomètres pour savoir si on arrivera avant la nuit au Kruger. Ca serait bien, car on a pas vraiment d’autres idées de repli. Sur le chemin, je remarque que les voitures les moins rapides se mettent sur la bande d’arrêt d’urgence pour nous laisser passer et la coutume veut qu’on les remercie avec un coup de warning. Sympa.

Après 4h de route, on arrive à Crocodile Gate à 17h08. La garde nous dit qu’il est un peu tard pour réserver un campsite à 1h de route vers le nord (Il fait nuit à 17h45 en ce moment) et nous demande de les appeler sans leur dire que l’on est qu’à Crocodile Gate. Et voila, nous avons notre réservation pour ce soir, et il nous reste plus qu’à rouler « as fast as you can » jusqu’au camp.

Un peu avant 18h, après avoir évité les impalas et buffles, on expédie les formalités à l’entrée de Lower Sabie et on s’installe pour notre premier Braai sous quelques gouttes de pluie. On aura un peu de mal à faire prendre le feu pour cuire nos 500g de steak d’autruche. Un peu « rear » (très saignant), mais succulent accompagné d’un Savannah (cidre que l’on prennait en Namibie et en Afrique du Sud). Première nuit sous la tente..

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Arrivée à Jo’burg

Enfin. Après des heures de voyage, on se retrouve le samedi soir à l’aéroport de Jo’burg, chargés de sacs et des kites que l’on avait ramené de Cape Town : 25Kg chacun, mais avec un grand sourire de retrouvailles.

On charge dans la voiture d’Ernest et on se rend pour notre première nuit aux 3 Brothers. On découvre une jolie chambre « Mexicaine » dans une zone résidentielle (sécurisée) avec un repas aux chandelles et une bouteille de vin. En ouvrant mon sac, je fais la réflexion : Tiens, ils ont fait sauter mon cadenas. Et en cherchant mes affaires, je tombe sur tailleurs et seche-cheveux. Mince ! Le même sac « cargo » modèle de 2004, avec les étiquette « Silver » et « prioritaire » ! La probabilité de trouver deux sacs identiques de ce type dans un avion est quasi nulle.. Et bien ca arrive quand même. Heureusement, le propriétaire nous appele, et nous pourrons échanger les sacs le lendemain matin. Les vacances commencent un peu chahutées, mais tout s’arrange finalement, et nous pourrons profiter de notre jolie soirée.

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Préparatifs

Mozambique. Ce mot est sorti il y a quelques mois au milieu d’une conversation. Un pays bien moins connu que les Seychelles ou même le Botswana, mystérieux, où peu de voyageurs Européens ne se rendent, sauf peut-être quelques plongeurs qui semblent se limiter aux plages et fonds de Tofo. Cette destination nous tentait bien : un endroit sauvage, mélant nos souvenirs de Namibie, d’Afrique du Sud et d’Angola. Des restes d’une culture portugaise noyée dans l’Afrique d’aujourd’hui, ou d’hier. Un endroit préservé avec beaucoup de choses à découvrir ? C’est décidé, ca sera notre prochaine étape.

Les informations que l’on trouve sur Internet viennent principalement de deux sources : Les backpackers qui sont montés en bus (ou chappas), ou les sudafs qui s’y rendent en 4×4 sur-équipés pour les vacances. Nous avons trouvé des récits et conseils sur deux sites : VoyageForum et surtout l’excellent site de Mike : Mozguide, avec ses fichiers PDF et son forum. Nous avons aussi acheté le Bradt (assez moyen) et le Lonely Planet (très bien), tous les deux dans leur dernière édition en anglais.

Nous voulions trois choses : Découvrir le pays, faire de la plongée et du kite. Les dates ont été fixées au mois d’Avril 2008, juste à la fin de la saison des pluies, et nous avons décidé de nous limiter à la partie sud, car en 15 jours, aller vers le Nord est plus qu’aventureux. Après avoir longuement hésité, on a préféré prendre un 4×4 à Jo’burg afin de ne pas être embêtés avec les nombreuses pistes en deep sand, les routes défoncées, et les probables problèmes liés à la fin de la saison des pluies. La différence de prix pour avoir de l’équipement n’était pas vraiment significatif, et nous avons donc opté pour un Nissan Double Cab 3.0l turbo diesel de chez KEA avec une tente (NDLR : Le diesel nous avait été conseillé car plus facile à trouver, et je préfère de loin le diesel au sans-plomb). C’est plus gros que celui de Namibie, mais comme ils n’avaient pas le KCE, ils nous ont fait celui là pour le même prix.. Et c’était bien pratique pour stocker les planches et voiles de kite !

Le 4×4 equipé, en dehors du fait qu’il nous apporte beaucoup plus de sécurité qu’une berline, offre aussi un avantage appréciable : On peut passer sur les pistes sans trop se poser de questions, et arriver tard dans les campings en étant sur d’avoir un toit.. Du coup, on se demande si on ne va pas passer par le Kruger et le Limpopo à l’aller.. Et après.. On verra !