Premier 5 to 9 de l’année. Le principe est de partir du travail à 17h, de partir camper et de revenir avant 9h le lendemain. Pour cette première, on choisit Castle Rock State Park, connu des fanas d’escalade avec ses Tafoni, des grès (Vaqueros sandstone), qui ont été creusé par un phénomène météorique appelé le « cavernous weathering », la lente dissolution du carbonate de calcium contenu dans les roches par les pluies acides.
Départ à 5h30 pour prendre un permis à l’ouverture de la Ranger station. Direction le sud ouest du lac Tahoe, dans la Desolation Wilderness. Environ 20 km (12 miles) et 900m de dénivelé (2700 pieds) sur deux jours, à travers les pins et les lacs d’altitude.
Nouveau sac à dos ultra-léger pour compenser le poids de la boite à ours (Bear Canister) obligatoire ici, et réchaud à bois pour faire de la tisane de sapin à coté de Upper Velma lake.
La neige commence à 2600m (8500 pieds) environ, ce qui nous permet de faire la boucle en passant par Fontanillis et Dicks lake, de grimper à Maggies Peaks pour voir la vue sur Tahoe en piquant une tête dans Granite lake.
La route d’Usa, pourtant c’était bien écrit de ne pas la prendre !
Jackass ridge
On retrouve les Redwoods, le fog et bientôt l’embouchure de la Klamath river. Un ruban de 1 miles (&,7km) de part et d’autre de la rivière sur 44 miles en amont de l’embouchure a été attribué a la tribu Yurok.
Un article récent du Monde décrit la vie des Yuroks aujourd’hui, au travers du portrait et des charges de la juge Abby Abinanti (interview video), qui fut la première Amérindienne admise au barreau en 1974.
Note pour l’amateur de state park, ne pas oublier son cash… sinon miracle d’attraper le dernier campsite libre, juste a côté des elks.
Petite balade pour admirer cette plante rare ( merci Patrick pour le conseil ) surnommée la plante cobra.
Intéressante pour les curieux, les botanistes et les géologues car comme le rappelle wikipedia « La plante cobra ne se limite pas aux tourbières acides et aux pentes d’infiltration pauvres en éléments nutritifs, mais de nombreuses colonies prospèrent dans les sols ultramafiques, qui sont en fait des sols basiques. Comme la plupart des plantes carnivores, darlingtonia s’est adaptée pour compenser le manque d’azote disponible dans de tels habitats. »
En surface, les conifères, et sous la terre, un immense karst.
