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Namibie

Sossusvlei

A Sesriem, il ne faut surtout pas louper le lever du soleil. Et la porte vers les dunes ouvre une heure plus tôt pour ceux qui sont dans le campement, c’est pourquoi on voulait absolument entrer hier soir. On a mis le réveil, mais on a oublié que le cellulaire était resté à l’heure de France. On allait partir quand on a vu notre méprise et on s’est recouché..

Au deuxième réveil, malgré l’entrainement de l’heure d’avant, c’était dur et froid. Mais on est parti pour une course avec le soleil. Direction Dune 45. Un nom pas vraiment romantique, mais la réalité l’est. Un paysage grandiose, plein de douceur, des ombres sensuelles, des couleurs chaudes, légères. On se réchauffe pendant la montée de la dune, et on contemplera ce paysage assis aux premières loges, tout en haut. Le soleil apparait à l’horizon. Un sourire.

Quelques photos, mais il est impossible de matérialiser vraiment ce souvenir. On croisera un barbu du Botswana, en peignoir en train de se faire un café cowboy à l’arrière de son vieux 4×4. Moments de rires, un peu envieux..

On passe en mode 4×4 pour rejoindre le parking 4×4 only de Deadvlei. On s’ensablera lamentablement un peu plus loin et nos amis allemands nous doublent, en rigolant je suis sûr ! On enlève le sable à la pelle, on rajoute des branches, rien n’y fait. Des allemands passent par là et nous expliquent que sur ce modèle, il faut bloquer les roues avant manuellement avec un switch sur l’essieu. On aurait jamais trouvé.. Et tout de suite, ca fonctionne, et on sort ! On est un peu tendu par la suite, mais on retrouve nos allemands au parking, avec un grand sourire ! Et c’est parti pour les dunes.

Promenade dans le sable de Deadvlei, ancien lac asséché. Il reste une étendue blanche d’argile sechée et craquelée plantée d’anciens acacias desséchés dont certains auraient plus de 900 ans. Paysage fantomatique entouré de dunes ocres parsemés de bouquets d’herbes vertes. Une vie fragile, qui sera lentement écrasée par le soleil qui monte dans le ciel. Séverine reprend le volant sur le retour. On s’arrêtera au Sesriem canyon. On avait sorti les chaussures de marche, mais quand on voit la profondeur, on se ravise.. Le canyon est superbe, et ma géologue préférée nous raconte que c’est une érosion récente de 5 Millions d’années seulement, dans un conglomérat qui était en fait un ancien lit. Plus bas, on apercevra des grès de la formation bien connue du Roadside Geology of Namibia. Et on repart vers le sud.

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